Violaine de Villers
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Née à Bruxelles en 1947, Violaine de Villers suit les candidatures de Philosophie à l'Université de Louvain. Elle interrompt ses études universitaires dans l'effervescence des événements de mai 1968, et les reprend quinze ans plus tard (Master en Politique économique et sociale). Après Etudes de l'Image de l'Afrique à la télévision un volumineux ouvrage commandé par la F.A.O., elle réalise son premier film, Pour les pays chauds, portant sur la coopération en Afrique. Après La Fadeur sublime... de Marguerite Duras, et puis deux courts métrages en vidéo, Place de Londres et L'Ombre des couleurs, Violaine de Villers réalise plusieurs longs métrages à portée politique.
Ce sera Monsieur S. et Madame V. sur le génocide juif avec Jean Marc Turine, puis Rwanda, paroles contre l'oubli sur le génocide rwandais, Mon enfant, ma sœur, songe à la douleur sur la lutte contre l’excision, Le Vent de Mogador sur les Juifs et Musulmans au Maroc. Elle obtient de nombreux prix internationaux, notamment pour son film Mizike Mama, un film musical sur le métissage culturel belgo-congolais. Depuis 2000, Violaine de Villers consacre presque exclusivement ses films à l’expression artistique. On citera Ô Couleurs (sur le peintre Thierry de Villers), Filigrane, La Conjuration des couleurs, Pierres qui roulent avec le peintre Bernard Villers. En 2007, elle réalise trois films pour le livre multimédia L’Expérience de la couleur : Parlons couleur avec le Professeur Félix D’Haeseleer, Mirage avec le peintre Roland Jadinon, La Conjuration des couleurs avec le peintre Bernard Villers. Aujourd’hui, elle présente deux films consacrés au travail du sculpteur Marianne Berenhaut : Poupées-Poubelles et Les Familles de Marianne Berenhaut. Par ailleurs, elle écrit et réalise depuis 2001 des fictions et des documentaires pour la radio.
(Source : Centre audiovisuel Simone de Beauvoir)