Guy Sherwin
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Né en 1948, Guy Sherwin a étudié la peinture à la Chelsea School of Art dans les années soixante avant de se lancer dans le cinéma expérimental. Ses premiers films, qui l’occuperont durant toutes les années soixante-dix, seront des films complexes basés sur une idée simple, souvent sur une idée unique. C’est à la même époque que les sciences développaient leurs théories du chaos et de la complexité. On y démontrait très poétiquement qu’un battement d’aile de papillon pouvait provoquer des raz de marée. Selon le même principe, les films de Sherwin partent d’un motif simple, d’un effet unique, qui répété à l’infini, produit des effets complexes, parfois imprévus. Parmi les oeuvres les plus anciennes de Sherwin, la plupart de ses films sont basés sur des formes simples, des alternances de noir et blanc, des processus à répétitions, des accumulations. Ils montrent le parti qu’on peut tirer de matériaux réduits et de procédés systématiques.
Aujourd’hui, Guy Sherwin se concentre plus sur des dispositifs de projection, transformant son cinéma expérimental en réelle performance, en happening. Il utilise à présent plusieurs projecteurs qu’il manipule en temps réel, variant la vitesse, la focale, y ajoutant des filtres de couleur… Chaque projection est unique, chaque vision est différente. Il a également ajouté à son répertoire le très beau film Man with mirror, mise en abime d’une mise en abime d’une mise en abime…
(Source : Noreille)