Masque à transformation Kwakwaka'wakw
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Réalisé par Marie-Dominique Dhelsing • Écrit par Ludovic Segarra, Marie-Dominique Dhelsing
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France • 2001 • 29 minutes • DV Cam • Couleur
- Réalisation :
Marie-Dominique Dhelsing - Écriture :
Marie-Dominique Dhelsing, Ludovic Segarra
- Production (structure) :
Ludovic Segarra Productions - Coproduction :
CNRS Images/Média FEMIS-CICT, RMN - Réunion des Musées Nationaux - Diffuseur :
ARTE France - Ayant droit :
Ludovic Segarra Productions
- N° ISAN :
ISAN 0000-0001-C1BA-0002-F-0000-0000-T
Résumé
Dans la société Kwakwaka'wakw de Colombie britannique, les masques font partie du patrimoine symbolique d'un noble ou d'un chef. Le masque présenté ici est un masque à transformation de la fin du 19ème siècle sculpté dans du bois de cèdre issu des collections du Musée de l'Homme. Il révèle la double nature de l'être : fermé, il représente un corbeau, ouvert, il représente un visage humain au nez crochu. Ces masques à transformation, manifestations ancestrales des esprits, sont associés à un mythe, une danse, un costume. Ils apparaissent lors de représentations religieuses ou théâtrales et lors de potlatchs, grands rassemblements pour la transmission des privilèges. Longtemps réprimés, la culture et l'art amérindiens sont redécouverts par les ethnologues E. Curtis et F. Boas, par les surréalistes et Claude Lévy-Strauss en exil à New York dans les années 40. Bill Holm, spécialiste de l'art indien, procède à une analyse de ce masque. Un sculpteur de masque parle des formes et motifs et en particulier de l'ovoïde, base de toute création. Enfin, un sculpteur et danseur raconte la légende du corbeau qui a apporté la danse tlasala, danse de paix associée au déluge
In Kwakwaka’wakw society in British Columbia, masks are part of the symbolic heritage of a noble or a chief. The mask presented here is a late 19th century transformation mask sculpted from a piece of cedar wood and taken from the collection in the Musée de l’Homme. It reveals the being’s double nature : closed, it represents a crow, open it represents a human face with a hooked nose. These transformation masks, ancestral manifestations of the spirits, are associated with a myth, a dance, a costume. They appear during religious or theatre representations and at potlatches, great meetings for the transmission of privileges. Long suppressed, Amerindian culture and art were rediscovered by the ethnologists E. Curtis and F. Boas, by the surrealists and Claude Lévy-Strauss in exile in New York in the 1940s. Bill Holm, a specialist in Indian art, analyses this mask. A mask sculptor speaks about the shapes and motifs and in particular the egg shape, basis of all creation. Finally, a sculptor and dancer tells the legend of the crow which brought the tlasala dance, a dance of peace associated with the flood