Toni entre ciel et terre

En 1987, à 19 ans, Beat Anton Rüttimann quitte la Suisse pour l’Equateur, avec le rêve de venir en aide aux populations les plus isolées, les plus démunies. Pour elles, et surtout avec elles, il travaille gratuitement, soutenu par les dons des habitants de son pays natal, et construit des ponts suspendus pour piétons. Avec Walter, un ami équatorien, ce sont 150 ponts qu’il construit en Equateur, en Colombie, au Honduras, au Nicaragua, au Salvador, au Costa Rica. Pour édifier ces ouvrages, il récupère du matériel usagé auprès de compagnies pétrolières ; les populations apportent la main-d’œuvre, les pierres, le sable, le bois, les poutres et les planches.
En 2001,Toni se lance dans la réalisation d’un grand rêve, construire en parallèle des ponts sur plusieurs continents en même temps, grâce à des équipes locales. Il débute par le Mexique et le Cambodge. Toni entre terre et ciel raconte comment le bâtisseur de ponts commence son épopée mexicaine. Il se lance dans la construction d’un pont de 100 mètres et un autre de 50 m. Le tout en 4 semaines, jour pour jour ! Pendant que Walter reste au Mexique pour souder et préparer 18 autres ponts, Toni retourne de l’autre côté du monde, au Cambodge. Il va continuer son travail commencé en avril 2001 et achever 3 ponts supplémentaires. Philippe Grand le retrouve sur des routes infernales, dans des régions infestées de mines. Dans ce pays ravagé, Toni et ses magnifiques passerelles apportent le rêve d’une vie meilleure pour des dizaines de personnes. Aux quatres coins du monde, le même enthousiasme, le même "bridge-builing-spirit" les porte, réunissant des hommes et des femmes.