Valère Novarina

Documentaire
    Réalisé par Raphaël O'Byrne • Écrit par Raphaël O'Byrne
    France • 2002 • 65 minutes • DV Cam • Couleur
  • N° ISAN :
    ISAN 0000-0005-2189-0000-A-0000-0000-7
Résumé

Valère Novarina écrit, dessine, peint et met en scène. Son théâtre hors du commun, s'affranchit de toute forme d'intrigue et de psychologie. Le souffle qui anime ses textes traverse les acteurs de part en part, les réduisant parfois à l'état d'animal, parfois à l'état de pantin ; comme nous le confirme Léopold von Verschuer, acteur et traducteur de "L'Origine rouge", dernière création de Valère Novarina. Cette opération systématique de défiguration, Valère Novarina la retrouve dans l'œuvre du peintre autrichien Arnulf Rainer dont il visite l'atelier. Des rives du Danube, il se rend à Novgorod avec le philosophe Marie-José Mondzain qui lui fait partager son interprétation de certaines icônes de la cathédrale Sainte-Sophie. Avec le physicien Etienne Klein, c'est de la structure moléculaire dont il est question. Son désir constant "d'aller dans la langue" l'attire vers les langues énigmatiques comme le yiddish chanté par Leiélé Fishcer qui nous offre un moment de pure émotion. Rythmé par la langue de Valère Novarina, ce film de Raphaël O'Byrne nous propose une traversée unique

Valère Novarina writes, draws, paints and directs. His unusual theatre refuses all forms of intrigue and psycholology. The breath that animates his texts goes right through the actors, sometimes reducing them to an animal state, sometimes to the state of a puppet ; as Léopold von Verschuer, actor and translator of "L’Origine rouge", Valère Novarina’s latest creation, confirms. This systematic disfiguring, Valère Novarina finds it in the work of the Austrian painter Arnulf Rainer whose studio he visits. From the banks of the Danube he goes to Novgorod with the philosopher Marie-José Mondzain who shares with him her interpretation of certain icons in Saint Sophie cathedral. With the physicist Etienne Klein, there is talk of molecular structure. His constant desire "to go into language" attracts him towards enigmatic languages like the Yiddish sung by Leiélé Fischer who provides us with a moment of pure emotion. Punctuated by the language of Valère Novarina, this film by Raphaël O’Byrne offers us a unique journey

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