Saudade à Dakar

Documentaire
    Réalisé par Laurence Gavron • Écrit par Laurence Gavron
    France • 2005 • 48 minutes • Digital vidéo & Betacam • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Dakar a toujours été la première étape, provisoire pour certains, définitive pour d'autres, des émigrés cap verdiens venus tenter l'aventure et chercher du travail.
Depuis plus d'un siècle, les cap verdiens font partie du paysage sénégalais, ils sont très nombreux, appréciés pour leur ardeur au travail et très bien intégrés au Sénégal.
Mais, comme la plupart des insulaires, ils ont gardé la fierté de leur appartenance au Cap-Vert, leur culture, principalement cette musique si belle, si nostalgique, subtil mélange entre Fado portugais et influences africaines, ou encore brésiliennes, les mornas, les coladéras, le funana...
J'ai suivi un groupe de musiciens cap verdiens à Dakar, le groupe "Tocatina", constitué de jumeaux de 80 ans, de deux musiciens dans leur soixantaine, et de deux autres plus jeunes.
À travers les témoignages de ces musiciens, par leur musique même et par le regroupement de ces émigrés entre eux, autour ce la musique et de la danse, se dégagent une chaleur et une mélancolie propres, à mon avis, à toutes les diasporas.

Dakar on a Sunday night, in the neighborhood called "Zone A." Its wide avenues and narrow sandy streets are dark. Because of the heat people are wandering around, outside their homes. The streets are noisy and lively. Tiny stores, open all night are lit up with coloured neonlights, drawing halos of light on the pavements.
There's a distant sound of musical instruments being tuned up, violin’s pizzicati, a ukulele getting ready to be played...
At the end of a narrow alley, a small sign lit up by a green light. We are at “The Islands” (Les îles), a Cape Verdian oasis in the heart of the big Senegalese city, one of the most popular and welcoming place for the Cape Verdian diaspora to meet.
Around the small dance floor, a patchwork of mosaic, and behind the few tables and chairs, with an electric neonlight around the palm tree, six musicians are sitting and playing a nostalgic music, sweet and melancholic mornas, more rhythmic coladeras, sad music that is made to be danced to.
This place, and the people singing and dancing here express the meaning of that word and concept heard in every Portuguese-speaking culture, saudade.

Sélections et distinctions
  • 2006 • FIPA - Festival International de Programmes Audiovisuels • Biarritz (France) • Mention spéciale
Comment avoir accès au film ?