Juste Planète : forêts, l'espoir certifié

Les marchés occidentaux (l'Amérique du Nord, l'Europe et le Japon) sont les principaux fossoyeurs des forêts anciennes. La France est le premier importateur de bois tropical en Europe. Bien que la population de ces trois marchés ne représente qu'un cinquième de la population mondiale, elle consomme plus de la moitié du bois industriel et plus des deux tiers du papier.
Depuis 2000, ces mêmes gouvernements commencent à entreprendre l'assainissement de leurs marchés publics. Le Royaume-Uni a montré l'exemple en 2000, suivi d'un engagement de la France en 2002, mais encore non suivi d'effets. Ces deux pays reconnaissent la nécessité d'utiliser des produits certifiés selon des critères sociaux et environnementaux (éco-certifiés) pour l'approvisionnement de leurs marchés publics.
En attendant une législation réellement contraignante sur les importations de bois, cette initiative est la preuve d'une réelle prise en compte du problème au niveau politique et représente un premier pas en direction d'une régularisation de l'exploitation forestière dans les forêts tropicales.
Ainsi, au Brésil, où après des années d’exploitation sans limites, les autorités s’aperçoivent que les immenses ressources de la forêt amazonienne ne sont pas infinies. Elles cherchent aujourd’hui à certifier leurs exploitations au moyen du label FSC (Forest Stewardship Council), seul label reconnu au niveau international.
D’entreprises certifiées en communautés de la forêt, de Belém à Manaus, de Manaus au cœur de l’Amazonie, nous ouvrons le troisième volet de notre collection "Juste Planète" qui nous apporte une nouvelle preuve que le combat pour la nature et pour la justice sont inséparables.