Mon enfant, ma sœur, songe à la douleur
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Réalisé par Violaine de Villers • Écrit par Violaine de Villers
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Belgique • 2005 • 54 minutes • Betacam SP & DV Cam • Couleur
- Réalisation :
Violaine de Villers - Écriture :
Violaine de Villers
- Production (structure) :
CBA - Centre de l'Audiovisuel à Bruxelles - Diffuseur :
RTBF - Radio Télévision Belge Francophone - Ayant droit :
CBA - Centre de l'Audiovisuel à Bruxelles
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Khadia Diallo est une Sénégalaise émigrée en Belgique. Elle a subi dans son pays la plus grave des mutilations sexuelles, l’infibulation. C’est ici qu’elle a pris conscience que ces mutilations n’avaient rien à voir avec l’Islam, qu’elles étaient une atteinte à l’intégrité physique de la femme, à sa dignité, à son droit au bonheur et au plaisir. Elle a fondé à Bruxelles le GAMS -Groupement pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles Féminines. Le film donne la parole à Khadia et à d’autres femmes et filles mutilées : sa fille excisée au pays en son absence, une jeune femme de Côte d’Ivoire filmée là-bas qui explique le rôle de ces pratiques dans la soumission des femmes, une petite fille traumatisée qui ne peut chasser l’image de la "dame" qui l’a meurtrie. Des échanges entre Africaines et femmes belges -médecin, psychologue, assistante sociale- liées au GAMS, permettent de saisir concrètement ce que sont ces mutilations, leurs conséquences dramatiques et les réponses que l’on peut essayer d’apporter. Ces femmes africaines, un homme qui a perdu sa fille de 17 ans et croit que celle-ci a été victime de l’excision, disent leur révolte et leur détermination, mais font comprendre aussi pourquoi, dans leurs pays d’origine, ces pratiques sont encore si difficiles à combattre. La fille de Khadia dit : "J’ai un petit garçon, mais le jour où j’aurai une fille personne ne la touchera".
"Parce que je crois que l'évolution des mentalités et des traditions sont une nécessité universelle et que le respect de l'intégrité physique des personnes sont un enjeu fondamental dans la lutte pour l'égalité des hommes et des femmes, j'ai voulu faire ce film. Et témoigner du courage de ces femmes à parler, à exprimer ce qu'elles endurent tous les jours afin que les générations à venir ne subissent plus des pratiques de mutilations."" (Violaine de Villers)
Khadia Diallo is a Senegalese woman who immigrated to Belgium. In her country she suffered the most serious sexual mutilation, i.e. infibulation. She discovered in Belgium that these mutilations did not have anything to do with Islam, that they were an attack to women's physical integrity, dignity, right to happiness and pleasure. She founded the GAMS (Gathering for the Abolition of Female Sexual Mutilations) in Brussels.
The film gives the floor to Khadia and other mutilated young girl and women: her daughter who was excised in Senegal in her absence, a young woman from the Ivory Coast who explains the role of those practices in the submission of women, a young traumatised girl who can not chase away the image of the "lady" who wounded her. Exchanges between African and Belgian women - doctor, psychologist, social assistant- linked to the GAMS, enable us to understand the concrete meaning of these mutilations, their tragic consequences, and the answers one can try and bring.
These African women and a man who lost his 17 years old daughter and who thinks she was victim of excision, tell their revolt and determination, but also help us understand why, in their native country, it is still so difficult to fight against those practices.
Khadia's daughter says: "I have a little boy now, but the day I have a girl I swear no one will touch her." [...]
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