Nous habitons le trou de la sécu

À l’autre bout du fil, les voix de quelques personnes âgées. Face à la caméra, l’univers de la rue, les gens qui vont et viennent, et ceux qui observent le dehors, de leur fenêtre, de l’univers du "chez-soi". prendre des nouvelles, garder le contact, vérifier que nous sommes bien là, c’est aussi enregistrer la peur de l’autre, figurer la solitude. Les souvenirs heureux ou tristes, les récits optimistes et sages, ou résignés à l’abandon, s’inscrivent dans le paysage urbain comme les mots s’inscrivent à l’écran.