Histoire(s) d'une utopie à vendre

Documentaire
    Réalisé par Yves Cantraine • Écrit par Yves Cantraine
    Belgique • 2006 • 95 minutes • DV Cam • Couleur
Résumé

Au début de 2005, l’énorme Cité administrative de l’État (édifiée au cœur de Bruxelles dans le sillage de l’Exposition universelle de 1958), ce symbole de l’État-Providence et de l’État central, a été désertée par ses derniers occupants après avoir été vendue au privé. Son histoire reflète peut-être celle de la Belgique et de l’État. La Cité avait été imaginée comme une ville dans la ville. Il s’agissait d’y inventer une nouvelle administration moderne, transparente comme ses élégantes façades de style International. Mais comment a-t-on vécu et travaillé dans cette utopie, dans ces formes architecturales ? Fin 2004-début 2005, avant l’ultime déménagement, plusieurs dizaines de fonctionnaires et d’employés répondent en nous confiant impressions, réflexions et souvenirs. Et c’est ainsi la musique des voix et paroles qui tisse le lien entre ce chœur de visages humains et une architecture surhumaine. Et une fois le lieu déserté, alors que le temps continue à passer, ces éclats de vie continuent de hanter les bureaux et couloirs de la Cité

Beginning 2005, the huge "Cité administrative de l’État" (an administrative Center built in the heart of Brussels in the wake of the 1958 World Exhibition) was abandoned by its last "inhabitant's" as it had been sold to a private investor. The site had been a glorious symbol of the Providential State and of centralised government. Its history may reflect that of Belgium and of the State. The Cité had been conceived as a city in the heart of a city. The idea was to invent a new modern administration, as transparent and open to the public as its elegant International style façades. But how did people work in such a utopian project, in such architectural forms? End 2004, beginning 2005, just before the end of the story, a number of French - and Flemish-speaking civil workers answers these questions and tell us their feelings, impressions and memories. These voices and words progressively create a music that relates human faces and superhuman architecture. And once the place has been left, as time goes by, their memories go on haunting the empty corridors and offices

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