Les Sales Têtes
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Réalisé par Davide Tosco • Écrit par Davide Tosco
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Italie, France • 2006 • 54 minutes • DV Cam • Couleur
- Réalisation :
Davide Tosco - Écriture :
Davide Tosco
- Production (structure) :
GraffitiDoc - Coproduction :
Les Films d'Ici, Néon Rouge - Diffuseur :
ARTE Belgique, SBS, TSR - Télévision Suisse Romande, RTBF - Radio Télévision Belge Francophone - Participation :
CNC, History Channel Italy - Ayant droit :
GraffitiDoc
- N° ISAN :
ISAN 0000-0002-1724-0000-J-0000-0000-H
Résumé
Dès les débuts de la criminologie, au XIXe siècle, des scientifiques ont tenté de dresser le portrait-robot du criminel, mêlant leurs présupposés idéologiques à des méthodes contestables. Phrénologie, fichage anthropométrique, anthropologie criminelle et eugénisme établissent un lien entre traits de caractère et traits physiques. Dans la lignée de l’atavisme, le médecin italien Cesare Lombroso affirme qu’un physique simiesque, avec des mâchoires proéminentes, des arcades sourcilières développées et des oreilles décollées, est synonyme de retard mental et de sauvagerie. Pour son plus grand malheur, l’Allemand Bruno Lüdke répond parfaitement à ces critères. Il incarne la brute épaisse à la perfection.
Dans Les Sales Têtes, images d’archives et photos à l’appui, des experts français, allemands et italiens reviennent sur ces théories.
To our great surprise, these questions lead us to a journey in the past in very respectable places: science temples of the 19th century, research laboratories and scientific discussion... In the footsteps of the researchers with a mutual obsession: discover, from the body of individuals, law that will determine their future actions. Berlin, 1943: Bruno Lüdke, a young man from the suburbs, is accused of 81 murders. Everything in his physical appearance accuses him, starting with his face: a "dirty face", a real psycho face. For the police at the time, there is no doubt: he is guilty... Today his name is still associated with the image of a frightful serial killer. But what is a dirty face, really? Has this portrait of the typical criminal evolved over time? Who, and which logic provided the criterions for the dirty face?