Le Cinquième Quartier

Documentaire
    Réalisé par Jean-Baptiste Alazard • Écrit par Jean-Baptiste Alazard
    France • 2008 • 53 minutes • DV Cam • Couleur
  • N° ISAN :
    ISAN 0000-0005-1BB0-0000-M-0000-0000-8
Résumé

Dans une usine d'abattage de bovins du sud de la France, Le Cinquième Quartier tente de saisir un savoir-faire en mutation. Il observe la mécanisation d'un geste ancestral (la mise à mort et la découpe d'un animal) pour pouvoir répondre aux exigences de productions contemporaines.
À travers des installations futuristes, une caméra portée essaie de capter le mouvement des hommes qui mettent en branle les machines. Mais de l'ouvrier ou du bras métallique, qui impose véritablement son rythme ?
Tour à tour, les différents secteurs de l'usine se chassent et s'enchevêtrent dans un montage parallèle retranscrivant le ballet qui s'organise autour de la viande. Les différentes étapes du traitement se répondent entre elles et témoignent du mouvement perpétuel qui s'applique à désincarner celle-ci.
En s'attachant progressivement à la légèreté et à la lourdeur des corps qui travaillent la chair jusqu'à une abstraction qui refuse l'organique, Le Cinquième Quartier cherche les résidus inexistants du cérémonial d'un animal sacrifié. De cette absence, il pose une question à une société se construisant sur la négation de la mort.

In a factory of slaughter of cattle in the south of France, The Offal tries to seize a changing know-how, the mechanization of a traditional gesture (the killing and cutting of an animal) to meet the requirements of contemporary productivity.
Through futurist installations, a hand camera tries to capture the movement of the men who get the machines going. But we can wonder who imposes his rate: is it really the worker or the metallic arm of the machine?
In turn, the different sectors of the factory chase one another and mix up in a parallel assembly, organizing the ballet around the meat. The different stages of the processing answer one another and show the perpetual motion which makes the meat totally lifeless.
Progressively sticking to the heaviness and agility of bodies working the flesh to an abstraction which refuses the organic, the offal is seeking for non-existent remnants of the sacrified animal ceremonial. This absence is a question for a society constructed on the denial of death.

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