6 et 12

Titre original : Sitta wa Thaniat 'Ashar
Documentaire
    Réalisé par Ahmed Bouanani, Abdelmajid R'chich, Mohamed Abderrahman Tazi • Écrit par Ahmed Bouanani, Abdelmajid R'chich, Mohamed Abderrahman Tazi
    Maroc • 1968 • 18 minutes • 35 mm • Noir & Blanc
Résumé

L’équipe qui a réalisé ce court-métrage le présente ainsi : "Nous avons choisi des images à travers une ville - des instants - temps cloîtré ouvert carapaçonné fenêtres dans le vide des yeux fermés entrebâillés agrippés - absence et solitude des pavés mouillés d’une fête morose qui s’est terminée, peut-être le noir l’a absorbée l’a enfermée, dans des cadenas par delà des clés rouillées immensément grandes et des portes qui ne tiennent plus - soudain l’ombre - soudain le geste le bruit de pas - la mer ou le silence - le silence ou le cri - l’attente ou l’angoisse - le sommeil ou l’insomnie - le signe de la lumière jaillit - le cœur entre deux chiffres nos visages pris dans la tourmente les deux chiffres gravés au blanc sur des fronts des regards des corps qui vont tourner dans la tourmente réglés comme des aimants."

In the decades after it was founded in 1944, the Centre Cinématographique Marocain (CCM) produced newsreels for screening in theatres before the main feature. Mohamed Afifi, Ahmed Bouanani, Abdelmajid R’chich and Mohamed Abderrahman Tazi were filmmakers working at the CCM after the country gained independence for whom film was an art form. Afifi was the oldest, while Bouanani, R’chich and Tazi knew each other from their student days at the IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques) in Paris. Afifi was the first to dare to subvert a newsreel commission to create an auteurist meditation. Visually captivating, Men Lahm wa Salb (1959) films a day in the life of the Casablanca port, without dialogue or voiceover, with the images flowing to the rhythm of music, while Sitta wa Thaniat 'Ashar (1968) is a study of the Casablanca light between the hours 6 and 12. Al-'Awdah li Agadir (1967) films the reconstruction of Agadir after the earthquake that almost destroyed the entire city and is akin to a modernist constructivist moving image tableau. Bouanani’s first short Tarfaya Aw Masseerat Sha'er (1966) is adapted from a 15th century poem by a legendary Moroccan bard.

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