Hiragasy, théâtre africain
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Réalisé par Luc Bongrand • Écrit par Victor Randrianary, Luc Bongrand
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France • 1999 • 13 minutes • DV Cam • Couleur
- Réalisation :
Luc Bongrand - Écriture :
Luc Bongrand, Victor Randrianary - Image :
Luc Bongrand - Son :
Luc Bongrand - Montage :
Antonio Wagner de Reyna
- Production (structure) :
Cerimes - Diffuseur :
La Cinquième - Ayant droit :
Cerimes
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Le patrimoine musical malgache est immense. Chacune des 18 ethnies de l'île a développé un univers singulier, un genre spécifique. L'Hiragasy est celui des Merina qui peuplent la région d'Antananarivo et des hauts plateaux. À la fin du XVIIIe siècle, Andrianampoinimerina commença à unifier le pays et entreprit d'étendre les rizières. Pour adoucir la besogne, il invita les artistes à venir encourager les bâtisseurs de digues. C'est alors que danseurs, musiciens, acrobates et maîtres de l'art oratoire accoururent sur les chantiers. De ces rencontres, les réunissant tous, un nouvel art vit le jour, on l'appela Hiragasy : le chant malgache. Pendant la période coloniale, l'Hiragasy a emprunté aux européens galons, épaulettes, tambours, violons et trompettes ; il représente un exemple parfait de métissage culturel en musique. Toujours pratiqué durant les rites tels que le retournement des morts, cet art populaire, écrit et conçu par les moins lettrés, est un vecteur de démocratie et de culture. Rigoureusement mis en scène, il offre un spectacle total avec des costumes, une symbolique et une dramaturgie qui justifient qu'on le considère aujourd'hui comme un théâtre à part entière. Infirmant des analyses qui privaient l'Afrique d'un théâtre, l'Hiragasy nous apparaît bien comme un authentique théâtre rural et africain
The Madagascan music heritage is wild. Each of the 18 ethnic groups of the island has developed a peculiar universe, a specific genre. The Hiragasy is Merinas’ genre and they live in the region of Antananarivo and in the highlands. At the end of the 18th century, Andrianampoinimerina began to unify the country and extend the rice fields. To make the work softer, he invited artists to support the sea walls builders. Dancers, musicians, acrobats, and Masters in the art of public speeches flocked to the building sites. A new art came to life from these gatherings, the Hiragasy: the Madagascan singing. During colonial times, the Hiragasy borrowed braids, shoulder-pads, drums, violins and trumpets from Europeans; it represents a perfect cultural melting pot in music. Still used in rites such as reversal of the dead, this popular art, written and designed by the less cultivated persons, is a vector of democracy and culture. Rigorously directed, it offers a total performance with costumes, a symbolic, and a dramaturgy that justify the fact it is considered nowadays as a complete and true genre of theatre. Denying analyses that used to deprive Africa from its theatre, the Hiragasy appears to be an authentic African theatre from countryside
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