La Troisième Maison
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Réalisé par Sophie Valero • Écrit par Sophie Valero
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France • 2010 • 7 minutes • HDV • Couleur
- Réalisation :
Sophie Valero - Écriture :
Sophie Valero - Image :
Sophie Valero - Son :
Sophie Valero - Montage :
Sophie Valero
- Production (structure) :
Sophie Valero - Ayant droit :
Sophie Valero
- N° ISAN :
ISAN 0000-0005-1B39-0000-O-0000-0000-2
Résumé
C’est le vent qui nous fait rentrer dans la maison et qui rythme notre traversée des pièces. La voix d’un homme nous accompagne, retraçant l’histoire de la construction de sa maison, pendant qu’on la visite. On est d’abord proche de l’entretien documentaire, mais peu à peu, la vision qu’on a de la maison change, elle se déplace ailleurs, sur un autre plan. Auparavant, elle était strictement la maison de cet homme-là en particulier, mais elle devient une maison où tout le monde peut entrer, que tout le monde peut investir. Les paroles deviennent de plus en plus abstraites, les contours de plus en plus flous. Enfin, la voix nous dit que la maison a disparu, sans que l’on sache s' il se réfère à celle qu’on a devant les yeux ou à une autre. On se détache totalement du document, l’important n’est plus de savoir si ce qu’il dit est vrai, si la maison a disparu ou non. Le territoire de celle-ci nous échappe, elle devient une évocation poétique, par cette image d’incendie qui fait disparaitre tout ce que contient les pièces visitées et dont il ne reste rien qu’un contour de cendre, liant ensemble tous les objets, les murs et les meubles dans une même matière
We enter a house together with the wind blowing a window open, and this element will give its rhythm to the rooms’ crossing . The voice of a man is following us thought the different parts of the place, telling the story of this house’s construction. At first it looks more like a documentary interview. But little by little, the view we have of the house is changing, it moves away, on an other level. Before the place was strictly the house of this particular man, but it becomes a space where everybody can go, the house of everybody, and anybody. The speech of the man becomes more and more abstract, the shape of the house he is talking about is much more intangible. Then the voice tells us the house disappeared, without giving us any hint to know if it still the same house which disappeared or another one. At this point there it has nothing more to do with a documentary in its usual way, the matter is no more to know the authenticity of his story and whether the house really vanished or not. The house’s territory escapes from us, it’s a space becoming a poetic evocation, with this metaphor of the fire erasing every part of the rooms, with as only remains the house ashes’ contours, mixing all the objects, the pieces of furniture's, the walls in a same and elusive matter.
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