Redemption
-
Réalisé par Sabrina Wulff • Écrit par Sabrina Wulff
-
Allemagne • 2009 • 90 minutes • Vidéo • Couleur
- Réalisation :
Sabrina Wulff - Écriture :
Sabrina Wulff - Image :
Oliver Tataru - Son :
Konstantin Kirilow - Montage :
Ulrike Tortora
- Production (structure) :
Fieber.film - Ayant droit :
Fieber.film
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Trois jeunes déserteurs américains réfugiés au Canada s’interrogent sur les motifs et la finalité de leur engagement, les raisons et les conséquences de leur désertion, le lavage de cerveau de l’entraînement et les mensonges de la propagande... Redemption s’inscrit dans la lignée de ces films qui, de Let there be light de John Huston (1946) à I was a soldier de Michael Grigsby (1970), questionnent ce "point de rupture" que "tout homme a en lui" et qui a inspiré à Nicholas Ray l’un des plus beaux titres de film qui soit : "We can’t go home again in the home made by us". En revenant sur le parcours de ses trois personnages, Sabrina Wulff découvre ce même vide, ce même désarroi devant la vie. Les deux personnages de I was a soldier n’étaient pas des déserteurs, mais ils étaient pareillement brisés, tout autant murés dans leur silence, repliés et reclus dans un appartement qui était plus un refuge qu’une maison. Presque 40 ans séparent Redemption du film de Grigsby, mais la proximité formelle des deux films n’en ressort que davantage. Mêmes paysages, même enfermement, même refus des archives comme si, pour approcher au plus près de la vérité humaine, mettre le doigt sur le mal, il fallait d’abord faire le vide, évacuer le blizzard des médias. Hors un spot de l’armée américaine invitant les jeunes Américains à rejoindre l’armée et à "défendre la liberté", seules des images d’amateurs, tournées par les soldats eux-mêmes au cours de patrouilles, ponctuent ces réflexions." (Yann Lardeau)
Three young American deserters who have fled to Canada question the motives and the finality of their joining the army, the reasons and consequences of their desertion, the brain-washing effect of military training and the propagandist lies... Redemption belongs to the same lineage of films as John Huston’s Let There Be Light (1946) and Michael Grigsby’s I Was a Soldier (1970), and challenges this “breaking point” that “any man has inside him”. Almost 40 year separate I Was a Soldier from Redemption, but this distance only serves to heighten the formal closeness of the two films. The same landscapes, the same sense of confinement, the same refusal to use archival footage, as if the only way of approaching the truth of human nature, of pinpointing the evil, was to first create a void and clear away the flood of media.
Mot(s)-clé(s) thématique(s)
Sélections et distinctions
- 2009 • Images en bibliothèques • Paris (France) • Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
- 2009 • Cinéma du réel • Paris (France) • Compétition Internationale
Comment avoir accès au film ?
-
Édition DVD
- Il n'existe pas d'édition DVD à notre connaissance
-
Accès VOD
- Il n'existe pas d'accès en VOD à notre connaissance
- Distribution
- Aide sur les moyens d'accéder à un film