Wadley
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Réalisé par Matias Meyer • Écrit par Matias Meyer
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Mexique • 2008 • 56 minutes • Couleur
- Réalisation :
Matias Meyer - Écriture :
Matias Meyer - Image :
Gerardo Barroso Alcala - Son :
Alejandro de Icaza - Montage :
Matias Meyer
- Production (structure) :
Axolote Cine - Coproduction :
IMCINE - Instituto Mexicano de Cinematografía - Ayant droit :
Axolote Cine
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Wadley commence là où finit The Curse of the Demon (Rendez-vous avec la peur) de Jacques Tourneur : une voie ferrée qui se perd dans la nuit et, du fond de cette nuit, une silhouette qui surgit à pas rapides. Mais pas de démon ici, juste un jeune homme chargé d’un volumineux sac à dos et pressé de quitter le bourg où il vient à peine d’arriver. Ses pas nous conduisent au terme de son voyage : un vaste plateau désertique, couvert d’épineux et de cactus, fermé à l’horizon par une sierra aux reflets mauves, surmonté d’un ciel émeraude et d’énormes nuages blancs pareils à des montagnes, loin de toute civilisation. Et là, au cœur de cette nature grandiose, enfoui dans la terre, minuscule, à peine visible, l’objet du périple, un cactus guère plus gros qu’une balle de ping-pong : le peyotl. Commence alors un deuxième voyage, nocturne et sur place, où à la monotonie du désert se substituent le grouillement de l’infiniment petit, les têtards au fond d’une mare, la danse d’un ver sur le dos d’une main, la vermine dévorant le cadavre d’une chèvre décapitée, les herbes agitées par le vent, les aboiements des coyotes, la course des chevaux, l’embrasement sanglant du ciel, une nuit de pleine lune traversée de colonnes de feu, où l’être et le cosmos fusionnent dans une même passion. Wadley finit là où commence The Curse of the Demon : un être difforme, gesticulant et hurlant, à la démarche saccadée et bancale, surgissant d’on ne sait où et semant le chaos sur son passage." (Yann Lardeau)
Wadley begins where Jacques Tourneur’s The Curse of the Demon finishes: a railroad that disappears into the night. And out of the depths of this night, springs a fast-paced silhouette. But no demon here, only a young man laden with a cumbersome backpack and eager to leave the town where he has only just arrived. His steps lead us to the end of his journey: a vast and deserted plateau, covered with thorn bushes and cacti, a horizon closed in by a mauve-tinted sierra, an overhanging emerald green sky and huge white mountain-like clouds, far from all civilization. There in the heart of awe-inspiring nature, buried in the ground, tiny and scarcely visible, lies the reason for this journey, a cactus barely larger than a ping-pong ball: peyotl. A second voyage then begins, in the night and on the spot, where the desert’s monotony slowly gives way to a swarming of the infinitesimal, tadpoles at the bottom of a pond, a worm dancing on the back of a hand, vermin devouring the corpse of a decapitated goat, grass swaying in the wind, the barking of coyotes, horses racing, the bloodied blaze of the sky, a night with a full moon shot through by columns of fire, where soul and cosmos fuse in the same passion. Wadley finishes where The Curse of the Demon begins: a misshapen being gesticulates and screams, staggers forward joltingly, surging up from somewhere unknown and spreading chaos as it passes. (Yann Lardeau)
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Sélections et distinctions
- 2008 • Cinéma du réel • Paris (France) • Compétition Internationale
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