La Sainteté Stéphane (1961-1986)

Documentaire
    Réalisé par Gérard Preszow • Écrit par Gérard Preszow
    Belgique • 1993 • 43 minutes • 16 mm • Couleur
Résumé

Stéphane Mandelbaum laisse une œuvre picturale abondante et tourmentée. Depuis l'enfance, dessinant comme on respire, il ne cesse de représenter la violence. Dans sa quête frénétique d'identité, Stéphane mettait à plat tout ce qui lui passait par la tête et, à chaque fois, de manière répétitive et obsessionnelle. Juif, il utilise le yiddish dans ses dessins pour sa volupté graphique ; il dresse les portraits de personnages aussi troublants et mythiques que Pasolini, Rimbaud, Bacon ; il peint plus grand que nature les êtres de la nuit ainsi qu'une série d'autoportraits où il se déforme et se mutile. Pendant les deux dernières années de sa vie, Stéphane était le voisin du réalisateur, ils se rencontraient quasi quotidiennement. À 25 ans, Stéphane meurt assassiné.

Stéphane Mandelbaum left behind him numerous and tormented pictorial works. To him drawing came as naturally as breathing and from childhood he never ceased to portray images of violence. In his frenzied search for an identity, Stéphane obsessively and repetitively committed to paper anything which came into his head. Being a Jew, he used Yiddish in his drawings because of its graphic qualities. He painted portraits of such disquieting and mythical figures as Pasolini, Rimbaud and Bacon. He painted larger than life images of creatures of the night, as well as a scries of self-portraits in which he represented himself as deformed and mutilated. During the final two years of his life, Stéphane was an neighbour of the director, and they met almost daily. Stéphane was murdered at the age of 25.

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