Filmer, un combat ordinaire

Titre original : Kinimatografodas, enas kathimerinos agwnas
Titre anglais : Filming, an Everyday Struggle
Documentaire
    Réalisé par Nicolas Ploumpidis • Écrit par Nicolas Ploumpidis
    France • 2010 • 29 minutes • Digital vidéo • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

En 2010, la Grèce se trouve médiatisée pour la situation économique très difficile qu'elle traverse. Comme le reste des Grecs les artistes essaient de faire face pour continuer à vivre et créer. C'est le cas de Margarita Manda. Après une longue carrière de première assistante, notamment aux côtés de Theo Angelopoulos, elle tourne son premier long-métrage. Malgré un budget réduit, une équipe constituée d'amis la suit dans cette aventure. Ici, la parole est donnée à ceux qui s'acharnent encore à faire du cinéma d'auteur en Grèce. Le plateau du tournage fonctionne comme une fenêtre sur une réalité du pays souvent difficile et fait ressortir les ressources que les grecs doivent mobiliser pour y faire face : solidarité, ? système D ? et une bonne dose de poésie. Les images sont celles d'un tournage, mais le montage restitue une expérience vécue. Un équilibre est trouvé entre le plaisir de travailler sur le plateau et la fragilité économique liée au métier. Derrière les témoignages qui se succèdent et se complètent se crée un des portraits du cinéma et de ses petites mains. Ce documentaire attire notre attention sur les conditions de la création cinématographique dans le pays

After a long career of working as a first assistant, notably with Theo Angelopoulos, Margarita Manda shoots her first feature film. In spite of tough financial conditions, a team made up of friends follows her in this adventure. The voice here is that of those who still try to create "Art-house cinema" in Greece. The set operates as a window opening out on the often hard reality of the country and attests of the resourcefulness that today's Greeks need to show in order to face that reality: solidarity, smartness and a decent amount of poetry. The images are those of a shooting, yet the editing renders a real-life experience. An equilibrium is attained between the pleasure of working on a set and the economical fragility due to the nature of the profession. Behind the testimonies that follow and complete each other, one portrait of the cinema is created. This documentary aim is to attract the viewer's attention with the conditions of cinematographic creation in the country.

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