The Color of Pain
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Réalisé par Lee Kang-Hyun • Écrit par Lee Kang-Hyun
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Corée du Sud • 2010 • 136 minutes • HDCam • Couleur
- Réalisation :
Lee Kang-Hyun - Écriture :
Lee Kang-Hyun - Image :
Lee Kang-Hyun, Park Young-Jun - Son :
Seongho Her, Kim Kyeung-Man, Pyo Yong-Soo - Montage :
Lee Kang-Hyun - Musique originale :
Kang Min-Seok
- N° ISAN :
ISAN 0000-0005-2135-0000-9-0000-0000-A
Résumé
"Au départ : un bureau désuet, celui d’une administration, chargée d’appliquer de nouvelles lois enjoignant les entreprises à ouvrir leur portes aux inspecteurs de la médecine du travail. C’est l’amorce d’une ample traversée des espaces de production – métallurgie, culture de fraises sous serre, travail informatique – filmés sur un an, passés au filtre des articles législatifs et du regard médical. Se déploie alors une double exploration, alliant une observation de la médecine à l’œuvre et l’inventaire des multiples conditions de travail. "Vous allez aussi filmer les défaillances de sécurité, non ?" est-il demandé au détour d’un entretien. La question restera en suspens, sans contrechamp, car l’enjeu est autre. À l’injonction du spectaculaire et du pathos de la douleur, le film substitue une attention et une méticulosité juridiques, non dénuées d’humour, mais sans pittoresque ni exotisme, et qui permet de restituer les espaces et les situations dans leur platitude. Le film ne redoute pas du coup d’accumuler scènes mornes, gestes répétés, en un regard distancié et scrupuleux sur les travers du monde du travail, médecine comprise, où la comédie et l’absurde veillent. C’est là sans doute où le regard médical au travail, sa dialectique de l’intérieur et des surfaces, rejoint, accointance bien connue, le travail du cinéma. Traversée au très long cours tissant des liens imprévisibles, et qui peu à peu aborde des zones plus labiles, divagations et dérives vers des contrées aussi surprenantes qu’inattendues, celles de l’image elle-même."
(Nicolas Feodoroff, FID Marseille 2011)
It starts with an old-fashioned office in an administration charged with applying new laws ordering businesses to open their doors to medical inspectors. It is the start of a long journey through production sites – metallurgy, greenhouse strawberry production, computer work – filmed for a year and presented via the filter of legislative articles and the medical viewpoint. So a double exploration is undertaken, combining an observation of medicine at work and an inventory of multiple working conditions. During one interview the question “Will you be filming the lapses in security too?” is posed. The question hangs in the air, without a reverse shot, because the issue lies elsewhere.
The film avoids the spectacular and the pathos of pain, substituting them with a legal attention to detail and a meticulousness that is not devoid of humour, but without pursuing the picturesque or the exotic, which enables the restitution of the spaces and the situations in all their banality. The film therefore does not shy away from accumulating dreary scenes and repeated gestures, with a distant and scrupulous point of view of the downside of the world of work, medicine included, where comedy and the absurd lie in wait. Undoubtedly, it is there that the medical viewpoint at work, its dialectic of the interior and surfaces, connects (in a well-known relationship) with the work of the cinema. It is a long-haul trip that weaves unexpected links and gradually approaches more unstable zones, digressions and diversions, heading towards regions that are as surprising as they are unexpected, including that of the image itself.
(Nicolas Feodoroff, FID Marseille 2011)
Mot(s)-clé(s) thématique(s)
Sélections et distinctions
- 2011 • FIDMarseille - Festival International de Cinéma de Marseille • Marseille (France) • Compétition Internationale
Comment avoir accès au film ?
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