The Unstable Object
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Réalisé par Daniel Eisenberg • Écrit par Daniel Eisenberg
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Allemagne, Turquie, États-Unis • 2011 • 65 minutes • HDV • Couleur
- Réalisation :
Daniel Eisenberg - Écriture :
Daniel Eisenberg - Image :
Lori Felker, Ingo Kratisch - Son :
Daniel Eisenberg, Matthias Rajmann, Chris Royalty
- Production (structure) :
Daniel Eisenberg Films - Ayant droit :
Daniel Eisenberg Films
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"En ouverture, un ballet, avec parquet de rigueur. Une salle de spectacle ? Non, l’usine Volkswagen de Dresde, summum de production high tech de voitures ajustées à la main dans un univers robotisé, silencieux, tout de glisse élégante. Suit un atelier qu’on dirait des années 50, à Chicago, où des ouvriers aveugles assemblent à tâtons à la chaîne des horloges à destination des Postes. Puis, dernier panneau du triptyque, nous voilà à Istanbul, entre les murs étroits d’une fabrique de cymbales où les futurs instruments sont modelés à coup de marteaux. Trois pays, trois manières de travailler, trois moments de l’histoire industrielle, à la chronologie ici malmenée. Mais plus qu’un propos sociologique sur l’univers du travail et ses particularités géographiques, ressort ce qui relie entre elles ces séquences de durées identiques. Or, ce lien est tiré des formes. Le dernier plan d’une roue qui tourne jusqu’à lentement s’immobiliser, le livre : c’est le cercle. Autour de sa perfection vicieuse peuvent alors s’enrouler hypothèses et correspondances : du ballet mutique du début à la bruyante promesse d’une musique conclusive ; du temps aveuglément estampillé dans la séquence centrale à la manière dont il semble s’être évanoui au début, et se rythmer à la fin, etc. En somme, Daniel Eisenberg et son beau film stable, en dépit du titre, se faufilent entre le bruit du temps et la ronde musicale qu’entonne tout ouvrage."
(Nicolas Feodoroff & Jean-Pierre Rehm - FIDMarseille)
"At the outset, a ballet, with a de rigueurwooden floor. A theatre? No, the Volkswagen factory in Dresden, the acme of personalized high-tech production of cars fitted by hand in an automated universe, silent, all with an elegant glide. Follows a workshop that seems to be out of the 1950s, in Chicago, where blind workers assemble, by touch in assembly-line work, clocks intended for post offices. Then, the last panel
of the triptych, here we are in Istanbul, between the narrow walls of a workshop for manufacturing cymbals where the future instruments are modeled by hammering. Three countries, three ways of working, three moments of industrial history, to a chronology that is here upside down. But more than a sociological study on the universe of work and its geographical particularities, stands out what connects these sequences of equal length. This connection is drawn from forms. The last shot of a wheel that turns until slowly stopping the book: it’s the circle. Hypotheses and correspondences can now be coiled around its vicious perfection: from the mutistic ballet of the beginning to the noisy promise of a concluding music; of time blindly stamped in the central sequence in the manner in which it seems to have fainted in the beginning and is punctuated at the end, etc. In short, Daniel Eisenberg and his fine stable film, notwithstanding its title, dodge between the noise of time and the
musical round that every piece of work begins."
(Nicolas Feodoroff & Jean-Pierre Rehm - FIDMarseille)
Mot(s)-clé(s) thématique(s)
Sélections et distinctions
- 2011 • FIDMarseille - Festival International de Cinéma de Marseille • Marseille (France) • Prix Georges de Beauregard International
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