À Laduz

Géraldine et François ont décidé de quitter la campagne pour revenir vivre en ville.
Mais partir, c'est quitter la maison qui a vu grandir les filles, qui sont à peine adolescentes, quitter cette maison dont les parents avaient rêvé pour se sentir proches de la nature, pour prendre le temps de vivre.
Au bonheur originel se sont ajoutés avec le temps les drames passagers puis les doutes… Les filles sont devenues grandes, la distance s'est transformée en éloignement. Il fallait partir.
François semble lucide sur la réalité des campagnes, même si le rythme paisible des alentours va irrémédiablement lui manquer. Géraldine aurait aimé rester, mais elle n'"existe" pas sans les gens qu'elle aime autour d'elle, et s'est résolue à une nouvelle vie citadine.
Reste cette maison vide, un témoin de l'histoire familiale et le lieu des souvenirs de l'enfance.