Paroles sous occupation

Documentaire
    Réalisé par Romuald Vuillemin • Écrit par Romuald Vuillemin
    France • 2013 • 77 minutes • DV • Noir & Blanc
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Une vieille chanson palestinienne s’échappe d'un autoradio. Elle raconte l’histoire d’un homme qui a perdu sa dignité. Jérusalem-Est : l’asphalte défile le long du mur de séparation en direction du check-point de Qalandya. Ensuite les routes de Cisjordanie, les villages palestiniens en contre-bas, les colonies au sommet des collines, la présence militaire et les contrôles permanents. Au bout du chemin, à proximité du désert, des soldats s’interposent entre des colons et des bédouins, Mohamed, l’un d’entre eux, s’écrie ne pas comprendre pourquoi il ne peut pas rester sur sa terre. Dès lors le besoin de comprendre la situation d’une population qui vit sans état-civil, sans liberté de se déplacer devient évidente. Des Palestiniens nous ouvrent les portes d’une conscience collective où les mots disent la réalité et l’espoir d’une paix entre les deux peuples. Ils témoignent d’un quotidien meurtri par plus de 60 ans de présence israélienne. Face à la caméra, des hommes et des femmes de toutes les générations racontent leur vie quotidienne dans les territoires occupés de Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Loin des images chocs de l’occupation, ils posent des mots sur leurs souffrances. Chacun à sa manière exprime ce que signifie l’occupation : la séparation, l'expulsion, l'emprisonnement, la douleur dû à la perte d'un être cher. Au bout du compte, une vie fragile, souvent détruite, un quotidien absurde où les repères de chaque palestinien sont bousculés en permanence. Ils ne rêvent que d'une chose : vivre en paix, mais ils n’acceptent pas la politique israélienne et la colonisation de terres qui impliquent une présence militaire permanente. Mohamed Naplusi le résume en quelques phrases : "J’aimerais vivre dans un pays où il n’y a ni Israël ni Palestine, quelque chose de nouveau avec un nouveau nom… Mon espoir est de finir l’occupation, laisser tomber les armes. Peut-être c’est idéaliste mais j’aimerais bien un jour me lever le matin, ouvrir les yeux et voir cette terre libre de toute haine.

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