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Résumé

Sur la célèbre musique de George Gerswhin, la caméra enregistre le rythme fou de la capitale colombienne, de jour comme de nuit, se nichant dans les rues les plus étroites comme devant de grands bâtiments modernes fraîchement construits. Véritable kaléïdoscope fou, Rapsodia en Bogotá évoque Berlin, symphonie d’une grande ville de Walter Ruttman, ou À propos de Nice de Jean Vigo. Ce n’est pas sans second degré que la culture américaine est évoquée dans le film : en chantant apparemment la grandeur de l’industrialisation et de la rapide modernisation de Bogota, le film lève le calque superficiel des grandes villes américaines et le mimétisme globalisé des années 60.

"Une ville est comme une personne, elle est le résumé de tous ses habitants, grands et petits, puissants et humbles. Elle est parfois sombre, parfois pleine d’espoir, de joie ou de tristesse. Elle se lève avec le premier d’entre eux et se repose avec le dernier. Réalisé entre 1962 et 1963 par José María Arzuaga, figure emblématique de l’histoire du cinéma colombien, cette symphonie urbaine colorée et moderniste se déroule dans un cadre temporel cyclique, présentant une journée dans la vie des habitants de Bogotá, d’un lever de soleil à l’autre, en combinant images et musique. Le titre original de ce film était Rhapsody in Blue - Rhapsody in Bogotá : un hommage à George Gershwin, dont les rythmes guident le montage kaléidoscopique."
(Federico Rossin - États généraux du film documentaire)

To George Gershwin’s well-known music, the camera films the Colombian capital’s frenetic rhythm, day and night, nestling in the narrow streets or in front of newly built modern buildings. An utterly crazy kaleidoscope, Rapsodia en Bogotá reminds us of Walter Ruttman’s Berlin, Symphony of a Metropolis or Jean Vigo’s A propos de Nice. It is not without irony that the film broaches American culture: seemingly singing the grandeur of Bogotá’s industrialisation and rapid modernisation, it lifts the superficial layer of American urbanisation and the global mimicry of the 1960s.

"A city is like a person, it is the summary of all its inhabitants, big and small, powerful and humble. Dark at times, hopeful, joyful and sad at others. It gets up with the first of them and goes back to rest with the last. Made between 1962 and 1963 by José María Arzuaga, a key figure in the history of Colombian cinema, this colourful and modernist city symphony takes place in a cyclical time frame, presenting a day in the life of the inhabitants of Bogotá, from one sunrise to the next, combining images and music. The original title of this film was Rhapsody in Blue - Rhapsody in Bogotá: an homage to George Gershwin, whose rhythms guide the kaleidoscopic editing."
(Federico Rossin - États généraux du film documentaire)

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