La Sirène de Faso Fani
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Réalisé par Michel Kiswendsida Zongo • Écrit par Michel Kiswendsida Zongo, Christophe Cognet
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Allemagne, France, Burkina Faso • 2013 • 90 minutes • Couleur
- Réalisation :
Michel Kiswendsida Zongo - Écriture :
Michel Kiswendsida Zongo, Christophe Cognet - Image :
Michel Kiswendsida Zongo - Son :
Moumouni Jupiter Sodré - Montage :
François Sculier - Musique originale :
Pierre Sanwindi
- Production (structure) :
Diam Production - Coproduction :
Cinédoc Films, Perfect Shot Films - Ayant droit :
Diam Production
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
La Sirène de Faso Fani part à la rencontre des ex-employés de la célèbre manufacture de cotonnade burkinabé pour révéler les conséquences désastreuses de la politique économique mondiale aveugle des réalités locales, celle de Koudougou, la ville dans laquelle je suis né, il y a 40 ans. Fermée en 2001, ce sont des centaines d'employés qui sont mis brutalement au chômage, des milliers de personnes qui sont plongées subitement dans la misère et une ville entière, la troisième de mon pays, qui subit de plein fouet les conséquences d'une fermeture inexplicable et qui depuis peine à se relever. Plusieurs années après cette catastrophe économique et sociale, je repars à la rencontre de cette ville qui n'est plus que l'ombre d'elle-même, de cette usine qui a marqué mon enfance, mais aussi, et surtout, de ces employés qui, bien que dépossédés de cet outil de travail qui faisait leur fierté, restent convaincus que la remise en route de la filière du coton est un avenir possible pour toute la communauté. Avec ce film, je veux faire vivre et partager ce dont tous rêvent ici : entendre un jour à nouveau le doux ronflement des cotonnades de Koudougou.
After it was shut down in 2001, the Faso Fani textile factory in Koudougou, Burkina Faso’s third-largest city, was left to rot. It probably figures in the World Bank and IMF archives as one more piece of collateral damage, yet another write-off in a West African sideshow. Michel Zongo, who grew up in Koudougou, reopens the case of this legendary factory. He visits relatives and former employees, including his uncle, who once owned a much admired modern cult object thanks to Faso Fani: one of the first refrigerators in town. Zongo digs through radio and TV archives and pieces together the factory’s proud history, which produced so much more than just textiles. As a true local, however, Zongo is not focussed on the demise of his hometown, but rather discovers women in its courtyards who have begun to weave again – and men conversing beneath the trees. His film is an homage to a specifically African form of resistance in the face of the madness of globalisation, a visually powerful document of a revolt by energetic women and eloquent men. Out of necessity and conviction, they work out their own contemporary ideology of progress – with ingenuity and charm and without the IMF.
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À propos du film
Sélections et distinctions
- 2016 • Filmer le travail • Poitiers (France) • Compétition internationale
- 2015 • Images en bibliothèques • Paris (France) • Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
- 2015 • Traces de Vies • Clermont-Ferrand (France) • Prix Hors-frontières
- 2015 • Festival International Jean Rouch - Voir autrement le monde • Paris (France) • Compétition internationale - Prix Anthropologie et Développement Durable
- 2015 • Festival Ciné Droit Libre • Ouagadougou (Burkina Faso) • Prix de la meilleure œuvre documentaire burkinabèe
- 2015 • Festival international du film de Berlin - Berlinale • Berlin (Allemagne) • Sélection Forum
- 2015 • Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) • Ouagadougou (Burkina Faso) • Prix de l'intégration & Prix de la chance
Comment avoir accès au film ?
- Sortie en salle
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Édition DVD
- Il n'existe pas d'édition DVD à notre connaissance
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Accès VOD
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