Petit Pays... - Fogo, l'île au démiurge
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Réalisé par Laurence Attali • Écrit par Laurence Attali
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France • 1997 • 76 minutes & 33 minutes • Beta SP & HI 8 • Couleur
- Réalisation :
Laurence Attali - Écriture :
Laurence Attali
- Production (structure) :
Autoproduction - Diffuseur :
TNCV (Cap Vert), La Cinquième - Participation :
CNC, FAS - Fonds d'action sociale, Mission française de Coopération et d'Action culturelle (Cap Vert), Scam - Brouillon d'un rêve - Ayant droit :
Autoproduction
- N° ISAN :
ISAN 0000-0001-659E-0000-Y-0000-0000-9
Résumé
On raconte que Dieu, ayant fini de pétrir la terre et les continents, se frotta les mains de satisfaction, les dernières miettes qui tombèrent dans la mer formèrent les îles du Cap Vert.
"Desenrasca Bô Vida" disent les Capverdiens ça veut dire : "Débrouille ta vie !"
Ici tout gravite autour du volcan, une sorte de démiurge que l'on respecte et avec qui l'on dialogue... L'île a épousé son nom : Fogo le feu... feu des passions, de la volonté, de l'orgueil...
Une nuit d'avril 1995, le monstre furieux s'est réveillé !
Sate Fontes, meurtri d'avoir tout perdu sous la lave, part à la ville, jurant de ne jamais retourner au pied du volcan qui lui a tout donné, tout repris... Tandis que son fils, Danilo Fontes revient à Chà das Caldeiras, décidé à y rester jusqu'à la fin de ses jours...
"La mer nous a transmis la persévérance, le vent nous a appris à danser dans la disgrâce, les chèvres nous ont montré comment manger les pierres pour ne pas mourir" écrit le poète capverdien Ovidio Martins.
They say that when God had finished kneading the earth and its continents, he rubbed his hands with satisfaction and the crumbs that fell into the sea formed the Cape Verde Islands. "Desenrasca Bô Vida" as the Cape Verdeans say. It means : "Make do with your life !" Everything here gravitates around the volcano, a kind of demiurge that you respect and talk with... The island has taken its name Fogo, fire... Fire of passions, will, pride... On a night of wrath in 1995, the raging monster woke up... State Fontes, who lost everything under the lava, left for the city, swearing that he would never return to the foot of the volcano... that had given him everything and taken it all back... But his son, Danilo Fontes comes back to Chà das Caldeiras with the intention of spending the rest of his life here. "The sea has given us perseverance ; the wind has taught us to dance in disgrace ; the goats has shown us how to eat stones to keep from dying" wrote the poet Ovidio Martins.
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