Le Ministre et le Saltimbanque

Un ancien politique de droite porte un regard attendri sur la vie de son troubadour de frère, chez qui la poésie occupait une place centrale.
Une voix "de râpe et de scie", un visage raviné, des yeux bleus, voici bientôt 10 ans que nous a quittés Philippe Léotard, celui qui avait mis "tant de temps à devenir enfant", et qui fut tour à tour professeur de lettres, comédien, chanteur, et poète. L’évocation de la vie de Philippe interpelle François, qui s’interroge. Le film est l’opportunité d’un échange entre deux destins, comme deux frères qui se renvoient la balle. L’un dans le miroir de l’autre. "C’est lui qui avait raison", confie François aujourd’hui. Du cinéma à la chanson, de l’Abbaye de La Pierre Qui Vire aux bancs de l’Assemblée Nationale, le film esquisse le récit d’une relation entre deux frères que tout opposait, et qui pourtant n’ont jamais cessé d’être complices, en dépit d’une société qui les aurait bien voulus antagonistes.