Les Années 68
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Réalisé par Don Kent • Écrit par François-Xavier Destors, Don Kent
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France, Allemagne • 2018 • 180 minutes • Couleur et Noir & Blanc
- Réalisation :
Don Kent - Écriture :
Don Kent, François-Xavier Destors - Image :
Don Kent - Montage :
Toby Trotter, Claire Vandewalle - Musique originale :
Bruno Coulais
- Production (structure) :
Artline Films - Coproduction :
Gebrueder Beetz Filmproduktion - Diffuseur :
ARTE France, DRK, Histoire TV - Participation :
CNC, Procirep, Région Île-de-France - Ayant droit :
Artline Films
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
1re partie : La Vague
2e partie : L'Explosion
En 1968 une vague déferle sur la planète. En fait, cette vague a commencé à se former avant, en 1965, aux États-Unis, avec les luttes pour les droits civiques et les premiers mouvements étudiants contre la guerre du Vietnam. Et elle se brise quelques années après, en 1975, dans la clameur de mouvements en tous genres ou dans le sang de la lutte armée.
La jeunesse, partout dans le monde, se lève contre la vie qu’on lui propose. Société, politique, culture, le refus est total. Le monde qui s’est recréé après la Seconde Guerre mondiale tourne trop lentement.
La revendication : rien de moins qu’une nouvelle société. Les moyens : une contestation endémique et protéiforme, portée par une nouvelle génération très critique à l’égard des sociétés établies, considérées comme coloniales et autoritaires, figées et hiérarchisées, liberticides et moralisatrices. Le résultat : un monde en ébullition, en lutte, en guerre et en résistance.
Cinquante ans après, beaucoup de questions se posent.
Entre les évocations nostalgiques d’anciens combattants et les attaques trop idéologiques, comment analyser, aujourd’hui, ce mouvement qui a marqué un tournant dans l’histoire ? Quels pourraient en être l’héritage, les résonances ? Une chose est sûre, le phénomène a été global. Rome, San Francisco, Paris, Tokyo, Berlin, Sao Paolo, Alger, Londres…: les soulèvements qui ont envahi les rues des grandes villes sont innombrables, à tel point que le petit mai parisien semble presque anecdotique. C’est un moment de basculement planétaire que cette série propose de revisiter. Imprégnée de la fièvre de la décennie, elle raconte la course folle de ces années où tout semblait possible, dans l’euphorie et la violence, mais dont l’héritage divise toujours autant.