À l'encre rouge
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Réalisé par Marcelo Céspedes, Carmen Guarini • Écrit par Marcelo Céspedes, Carmen Guarini
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France, Argentine • 1998 • 72 minutes • Super 16 mm • Couleur
- Réalisation :
Marcelo Céspedes, Carmen Guarini - Écriture :
Marcelo Céspedes, Carmen Guarini - Image :
Libio Pensavalle - Son :
Horacio Almada, Cote Alvarez - Montage :
Carmen Guarini, Claudio Martinez
- Production (structure) :
Cine Ojo - Coproduction :
Iskra, INCAA - Instituto Nacional de Cine y Artes Audiovisuales - Participation :
Ausschuß für Entwicklungsbezogene Bildung und Publzistik (Allemagne), CNC, DDC - Direction du Développement et de la Coopération (Suisse), EZEF, Fonds Sud cinéma, Ministère des Affaires étrangères - Ayant droit :
Cine Ojo
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Le film Tinta Roja développe plusieurs récits dont l'action se déroule à la fois au sein de la rédaction des faits divers du journal populaire argentin Cronica, et dans la ville de Buenos Aires. Il semblerait que les rubriques des faits divers des journaux argentins d'aujourd'hui traduisent, mieux que les rubriques politiques, la situation sociale et politique du pays, en proie à des mutations brutales et à un libéralisme forcené.
Tinta Roja n'a pas pour sujet les faits divers eux-mêmes, mais plutôt ceux qui les font, les journalistes, dont l'humour corrosif n'a d'égal que l'amertume existentielle, dont l'amour du tango n'a d'égal que la volonté d'exercer au mieux une profession en pleine dégénérescence. Un des journalistes dira : "Dans un pays de disparus, le fait d'apparaître dans la presse, même sur quelques lignes, redonne aux gens l'illusion d'exister."
The film Tinta Roja follows several different stories that happen in the editorial offices of the "news in brief" columns of a popular Argentinian newspaper Cronica and also in the city of Buenos Aires.
It seems that today it is the "news in brief" columns of the Argentinian daily newspapers, rather than the political columns, that convey the social and political situation of a country racked by brutal upheavals and frenzied liberalism.
The subject of Tinta Roja is not the actual stories but the people who cover them : the journalists. Their corrosive humour is on a par with an existential bitterness, their love of the tango with their determination to do their best in a profession that is deteriorating fast. One of the journalists says : "In a country of missing people, the act of appearing in the press, even in only a few lines, gives people the illusion of existing."
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