Una vez la noche

Titre anglais : Once in the Night
Animation
    Réalisé par Antonia Rossi, Roberto Contador • Écrit par Antonia Rossi, Roberto Contador
    Chili • 2017 • 73 minutes • Couleur et Noir & Blanc
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

"Pour protagonistes : Veronica, Julio, Carolina et Cristobal. Précisons : protagonistes en deux dimensions, puisque tous dénués d’illusion d’épaisseur et brossés (magnifiquement) de traits et d’aplats colorés, avec pour seule troisième dimension leur voix off. Una vez la noche est un film d’animation, on l’aura saisi, mais qui se singularise au moins par deux fois. Les images, d’abord, y sont fixes. À défaut d’être habité par la puissance accordée aux toons, ces créatures infiniment souples, légères et soustraites à la fatalité du trépas, chaque dessin s’obstine ici immobile dans son tracé, et ne cède la place au suivant qu’avec grande lenteur, presqu’à regret, comme si chaque plan ambitionnait de se graver dans nos rétines pour occuper à chaque fois, comme une scène fantasmatique ou un mauvais rêve, la totalité du film. Ensuite, plus décisif encore, le style de ces planches, et à rebours de leur insistance à l’écran, ne cesse de varier. Y compris, fait de haute importance, à l’intérieur de chaque histoire, refusant l’adéquation d’un personnage à un type de crayonné, de coloris, dédaignant une cohérence dictée par la signature d’une destinée. La chilienne Antonia Rossi, dont on garde en mémoire le très beau El Eco de las Canciones (FID 2010), fait déjà pour part avec des images d’animation et déjà consacré au ressassement de la mémoire, ne craint pas, et on lui en sait vivement gré, de faire avancer les récits et leurs – maigres – péripéties dans une atmosphère plutôt chaotique. Comme si c’était moins la variété des aventures que le fouillis labyrinthique de leurs détails auquel la cinéaste souhaitait rendre hommage. Car chacun de ses personnages s’affiche, au milieu du lacis des tracés des dessins, prisonnier de ses rêves, de ses attentes, de ses espérances."
(JPR - FIDMarseille)

Through illustrations and sounds, Una vez la noche experiments with the obsessive narration of four characters, who wander in the landscapes of their memories to tell us the fundamental events that marked their lives forever.
Verónica, the widow of a man who suffered a neural disease, and who has sculpted her life in several diaries she has written since she was a child. Julio, who returns in his late adulthood to live in his longed-for hometown, waiting to reencounter the images that populate his dreams. Carolina, an actress and waitress in a Mexican restaurant, must attend distressing auditions in order to advance her career, and Cristóbal, who has no other choice but to live in his father’s office, where for the first time he confronts the loneliness of the nighttime and his constant obsessions.
Through a particular presentation, Una vez la noche endows its characters with a marvelous originality, in plain and average appearance, introducing us into a new perception of reality.

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