Shakedown

Documentaire
    Réalisé par Leilah Weinraub • Écrit par Leilah Weinraub
    États-Unis • 2018 • 72 minutes • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Shakedown était un cycle de soirées lancées par et pour des femmes afro-américaines à Los Angeles, animé par des spectacles de Go-Go dancing et de striptease pour la scène underground lesbienne. Ronnie Ron – butch assumée – créait, produisait et présentait de nouvelles soirées, inspirées par celles de la transsexuelle Mahogany – figure de proue du milieu – qui, dès la fin des années 1980, organisait des soirées strip queer et des ballrooms pour le public non hétérosexuel. Lors de ces évènements, le public majoritairement féminin du hood glissait des billets de banque dans les sous-vêtements des danseuses, tout en célébrant la sexualité lesbienne aux sons rythmés du hip-hop. Cette chronique intime révèle au travers d’interviews et de scènes de vie, les coulisses de ce qui était bien plus qu'un simple club de striptease. Rare espace dédié à la sous-culture lesbienne, le club a réuni et galvanisé une communauté afro-américaine marginale et queer, ce qui en a fait la cible de nombreuses représailles policières. Leilah Weinraub, membre de cette communauté, jette un regard personnel sur le désir féminin, tel qu’il est rarement présenté sur grand écran.

Shakedown was a series of parties founded by and for African American women in Los Angeles that featured go-go dancing and strip shows for the city’s lesbian underground scene. Inspired by transwoman Mahogany who, as the mother of the scene, presided over queer strip shows and balls for non-heterosexual audiences in the 1980s, butch Ronnie Ron created, produced and presented the new shows. In them, the largely female clientele from the ‘hood’ slipped dollar notes into lap dancers’ panties while celebrating lesbian sexuality to pulsating hip-hop beats.
Showing the protagonists backstage and in interviews, this intimate chronicle reveals that ‘Shakedown’ was more than just a strip club; as one of the few spaces for lesbian subculture, the club brought together and galvanised a community of freaks and queers of colour, and for that it suffered police reprisals. The film’s director is herself a member of this community; using exclusive archive material, posters and flyers, her film takes a personal look at female desire that is rarely presented on the big screen.

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