Montand, le film

Un an avant sa mort, Yves Montand s'est longuement entretenu avec Hervé Hamon et Patrick Rotman pour leur biographie Tu vois je n'ai pas oublié.
À partir de ces soixante heures d'enregistrement, Jean Labib propose un véritable portrait de cet homme rempli de contradictions sans pour autant faire une hagiographie, ni "élever une statue à celui qui fut toujours un symptôme emblématique des époques que la France traversait".
Il laisse ainsi Montand se raconter lui-même et commenter les images de son passé.
Le film s'ouvre sur des images de la vie des paysans en Toscane au début du siècle, là où Ivo Livi est fier d'être né. Il nous fait revivre son enfance difficile à Marseille, ses premiers triomphes, ses premières amours : Piaf (qui en fait une vedette et le lance au cinéma), l'irremplaçable Simone Signoret (l'épouse admirable et la compagne de ses combats politiques), le parti communiste, l'Amérique, Marilyn Monroe, le cinéma.
Le film s'achève sur une dernière chanson, un public en extase et Montand, seul, sur scène