Divine Carcasse
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Réalisé par Dominique Loreau • Écrit par Dominique Loreau
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Belgique • 1998 • 88 minutes • 35 mm • Couleur
- Réalisation :
Dominique Loreau - Écriture :
Dominique Loreau - Assistanat de réalisation :
Bonaventure Assogba - Image :
Étienne Carton de Grammont - Son :
Jean-Jacques Quinet - Montage :
André Delvaux - Musique originale :
Philippe Woitchik - Mixage :
Thomas Gauder, Jean-François Gosselin - Montage son :
Jean-Jacques Quinet
- Production (personne) :
Simon Zaleski, Dominique Loreau, Kathleen De Béthune, Christiane Philippe, Emmanuel Kolawolé - Production (structure) :
Underworld Films - Coproduction :
CBA - Centre de l'Audiovisuel à Bruxelles, Sindibad Films Ltd, Carré Noir - Diffuseur :
RTBF - Radio Télévision Belge Francophone, ORTB (Bénin) - Participation :
ACCT - Agence de Coopération Culturelle et Technique, Loterie nationale belge, Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique, CGRI - Commissariat général aux Relations internationales, Commission européenne, Image Création, Plan d'action 16/9 de l'Union européenne - Ayant droit :
Underworld Films
- N° ISAN :
ISAN 0000-0000-4099-0000-I-0000-0000-K
Résumé
Le film retrace le destin d'une vieille Peugeot qui débarque à Cotonou, au Bénin. Là, elle passe de propriétaire en propriétaire. Le film accompagne chaque propriétaire dans sa vie quotidienne. Simon, qui vit dans le monde clos des coopérants, puis son cuisinier Joseph qui en fait un taxi clandestin, puis des garagistes qui tentent de lui redonner souffle chaque fois qu'elle tombe en panne. Jusqu'au jour où, irréparable, elle finit en carcasse abandonnée dans la rue. C'est alors que Simonet, forgeron sculpteur, en récupère des pièces pour fabriquer une sculpture d'Agbo, dieu vaudou des "maîtres de la nuit", commandée par les sages du village de Ouassa. Après un long voyage en pirogue à travers les lagunes béninoises, la sculpture devient le fétiche protecteur des habitants de Ouassa.
This film follows the fortunes of an old Peugeot off-loaded in Cotonou, Benin. As it changes hands, we glimpse into the lives of its successive owners : starting with Simon, living the sheltered life of an overseas development worker ; his cook Joseph who milks the car as an illicit taxi ; and the garage mechanics who try to breathe new life into it every time it breaks down. Then one day the car is left for junk by the roadside. And a smithy and sculptor named Simonet salvages bits and pieces to produce the figure of Agbo – the voodoo god of "night watchmen" – a task set him by the wise men of the hamlet of Ouassa. So it is that, after a long journey in a dugout canoe through the lagoons of Benin, the sculpture assumes its role as the protecting fetish of the people of Ouassa.