Débuts derrière les barreaux
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Réalisé par Anastasiya Miroshnichenko • Écrit par Elena Antonishina, Anastasiya Miroshnichenko
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Biélorussie, Grèce • 2017 • 80 minutes • Couleur
- Réalisation :
Anastasiya Miroshnichenko - Écriture :
Elena Antonishina, Anastasiya Miroshnichenko - Image :
Alexander Moroz - Son :
Viacheslav Kruk - Montage :
Varfalamey Kuraga - Musique originale :
Boris Lankov
- Production (structure) :
PervajaKinoVideo Company - Coproduction :
Hellenic Broadcasting Corporation Net - Ayant droit :
PervajaKinoVideo Company
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Alexandra, Irina, Ludmila, Yulia et les autres font partie des quelque 1 500 femmes incarcérées à la maison d'arrêt n° 4 de Homiel, en Biélorussie. Primo-délinquantes, elles purgent des peines de quatre à dix ans pour escroquerie, fraude, enlèvement ou détention de stupéfiants. À l'initiative du directeur de l'établissement – inflexible mais bienveillant metteur en scène –, elles sont une douzaine à s'évader sporadiquement de l'épouvante routine carcérale, le temps des répétitions d'une pièce qu'elles joueront pour leurs familles, dans le grand théâtre de la ville.
De petites victoires en peines lancinantes, de gorges serrées en sourires esquissés, ces apprenties actrices, qui font à la fois leur première expérience de la prison et des planches, partagent leurs ressentis sur la vie en détention et leurs espoirs pour l'avenir. Meurtries par l'absence de leurs enfants, qu'elles ne voient pas grandir, subissant le règlement et la promiscuité, elles se réapproprient timidement, grâce à la scène, des gestes oubliés : se maquiller, enfiler un chemisier seyant, serrer un autre corps entre leurs bras. Mêlant ses images à celles des caméras de surveillance, Anastasiya Miroshnitshenko livre bien davantage qu'un film sur le monde carcéral, elle restitue une pleine identité à ces femmes que l'enfermement prive de l'essentiel : l'amour des êtres chers.
Over 1,500 women are detained in a Belarus prison for first-time offenders. Eleven of them have volunteered to take part in a theater play. Their reasons vary: some see it as a small break from the tedium of prison life, some regard it as therapy, and others approach it as a practice run for when they return to society. The rehearsals serve as the leitmotif for this balanced portrait that subtly frees these women from the stigma of being criminals. The women talk as mothers, daughters and wives. They miss their families and wrestle with the guilt of losing so many years behind bars. The director uses various techniques to present these women as three-dimensional characters: close-up interviews about their fears, beautifully framed shots of the daily collective routines of jail life, images from surveillance cameras that emphasize how their lives are controlled, and of course their debut on the professional stage. By then, you almost feel as if you’ve landed in a feel-good movie with a happy ending, but the director doesn’t let it get that far.
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Sélections et distinctions
- 2017 • IDFA - International Documentary Festival Amsterdam • Amsterdam (Pays-Bas) • IDFA Competition for First Appearance
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