L'Amérique face à l'Holocauste - 3. L'Espoir de vivre libre (1938-1942), première partie
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Réalisé par Ken Burns, Lynn Novick, Sarah Botstein • Écrit par Ken Burns, Lynn Novick, Sarah Botstein, Sarah Botstein, Geoffrey C. Ward
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États-Unis • 2022 • 52 minutes • Couleur et Noir & Blanc
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6 épisodes de 52 minutes
- Réalisation :
Ken Burns, Lynn Novick, Sarah Botstein - Écriture :
Ken Burns, Lynn Novick, Sarah Botstein, Sarah Botstein, Geoffrey C. Ward - Image :
Buddy Squires, Wojciech Staron - Son :
Mark Roy - Montage :
Tricia Reidy, Charles E. Horton - Voix off :
Peter Coyote - Musique originale :
Johnny Gandelsman - Mixage :
Josh Berger - Étalonnage :
Jack Lewars
- Production (personne) :
Sarah Botstein, Lynn Novick, Ken Burns, Mike Welt, Lucas B. Frank, Vanessa González-Block - Production (structure) :
Florentine Films - Participation :
The United States Holocaust Memorial Museum - Ayant droit :
Florentine Films
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Le 9 novembre 1938, Herschel Grynszpan, un jeune juif polonais réfugié à Paris, abat le conseiller diplomatique allemand Ernst vom Rath. En représailles, le lendemain, un déchaînement de violence antisémite embrase l’Allemagne. Le récit de la terrible Nuit de cristal fait la une des journaux aux États-Unis. La réaction est considérable dans tout le pays, même chez ceux qui s’opposent à l’immigration des juifs, même au sein des mouvements antisémites américains. Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le président Roosevelt déclare qu’il a "du mal à croire qu’une telle chose puisse se produire dans un pays moderne et civilisé". Il est le seul dirigeant au monde à rappeler son ambassadeur de Berlin. Bien qu’impuissant à modifier la loi sur les quotas d’entrée, Roosevelt annonce que tous les juifs allemands en visite avec un visa touristique sont autorisés à rester dans le pays. Dans les mois qui suivent, la vie devient impossible en Allemagne pour les juifs. Les enfants sont exclus des écoles publiques. Les adultes, privés du droit de conduire ou de posséder un véhicule. L’accès aux parcs, cinémas et théâtres leur est interdit. Ils n’ont plus le droit de diriger une entreprise, d’acheter ou de vendre quoi que ce soit. Mais quitter l’Allemagne signifie aussi pour eux sombrer dans la misère, car ceux qui migrent n’ont le droit d’emporter avec eux que 10 reichsmarks. Malgré cela, à la fin de l’année 1938, la moitié des juifs encore présents en Allemagne ont déposé une demande de visa pour les États-Unis.
En 1933, l’Europe compte 9 millions de juifs. Douze ans plus tard, les deux tiers ont été assassinés. Si les États-Unis ont accueilli dans cette période quelque 225 000 d’entre eux – plus qu’aucune autre nation souveraine –, en ont-ils fait assez pour ouvrir leurs portes aux désespérés qui fuyaient les persécutions nazies ? Courant sur un peu plus d’un siècle, du mitan du XIXe à celui du XXe, cette fresque documentaire historique coréalisée par Ken Burns et Lynn Novick (The War, Vietnam), avec Sarah Botstein, dissipe le mythe selon lequel les Américains ignoraient le génocide en cours. Nourrie d’archives, d’éclairages d’historiens, de témoignages d’anonymes et de personnalités comme la jeune Anne Frank ou l’écrivain américain Daniel Mendelsohn (Les Disparus), une relecture de l’histoire qui se fait aussi leçon à méditer pour les sociétés contemporaines confrontées à la montée de la xénophobie et aux crises migratoires.
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