Didy
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Réalisé par François-Xavier Destors, Gaël Kamilindi • Écrit par François-Xavier Destors, Gaël Kamilindi
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France, Suisse, Rwanda • 2024 • 85 minutes • Couleur
- Réalisation :
François-Xavier Destors, Gaël Kamilindi - Écriture :
François-Xavier Destors, Gaël Kamilindi - Image :
Éva Sehet - Son :
Adrien Kessler, Eugène Safali - Montage :
Jean Reusser
- Production (personne) :
José Michel Bühler, Nathalie de Mareuil, Dida Nibagwire - Production (structure) :
Adok Films - Coproduction :
Compagnie des Phares et Balises (CPB Films), Iyugi Productions - Diffuseur :
RTS - Radio Télévision Suisse, BIP TV - Participation :
Confédération Suisse, CNC, PROCIREP, Angoa-Agicoa, Loterie Romande, Cinéforom, OFC - Office Fédéral de la Culture suisse - Ayant droit :
Adok Films, Compagnie des Phares et Balises (CPB Films), Iyugi Productions
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Que reste-t-il, trente ans plus tard, de la mémoire d'une mère qu'un fils n'a pas eu le temps de connaître ? Gaël Kamilindi n’avait que cinq ans lorsque sa mère Didy est morte. Les souvenirs de sa présence se sont depuis perdus dans la fureur des guerres civiles, du génocide et du sida qui ont ravagé le Burundi puis le Rwanda et qui ont précipité son exil vers la Suisse. Aujourd’hui, il se risque à rouvrir les pages de son histoire familiale en partant à la rencontre de celles et ceux qui l'ont connue, aimée et guidée et qui chacun à sa manière, possède un fragment de Didy. En revenant au Rwanda, sur les traces de Didy, Gaël esquisse le portrait de sa mère et celui d’une génération de femmes rwandaises qui ont survécu au pire.
""Comment faire sépulture quand il n'y a pas de corps ?" c’est la question que pose Didy, film d'enquête hybride qui retrace les guerres civiles, l’arrivée du VIH, les violences inouïes et les discriminations vécues par le peuple Tutsi dès les années 1960. Gaël Kamilindi immigre en Suisse à l’âge de sept ans et comme tant d’autres Rwandais·e·s de l’étranger, les enfants de "l’après" génocide, il perd très vite la langue, les souvenirs, les odeurs de son pays. À vingt ans, confronté à ce vide, il a un déclic et se rend au Burundi où est enterrée sa mère, quelque part, ou plutôt un peu partout. Ce film, fabriqué avec François-Xavier Destors, c’est son rituel, sa cérémonie. Il tâtonne, fait revivre sa mère à travers son amie, l’actrice Kayije Kagame qui lui ressemble et porte, elle aussi, les blessures de son pays en héritage. Il rallume les souvenirs de ses tantes survivantes, se rend sur la tombe de ses ancêtres, découvre des archives sublimes, recolle les morceaux de la douleur, trouve et écrit ainsi peu à peu sa place dans cette famille, cette histoire, ce pays, et y laisse sa trace."
(Anne Delseth - Visions du Réel)
""How can you have a burial when there is no body?" This is the question posed by Didy, a hybrid investigative film that traces the civil wars, the arrival of HIV and the unprecedented violence and discrimination experienced by the Tutsi people from the 1960s onwards. Gaël Kamilindi immigrated to Switzerland at the age of seven and, like so many other Rwandans who settled abroad, the children of the 'post-genocide' period, he very quickly lost the language, memories and scents of his homeland. At the age of twenty, faced with this void, something clicked and he travelled to Burundi where his mother was buried - somewhere, or rather everywhere. This film, made with François-Xavier Destors, is his ritual, his ceremony. He feels his way, reviving his mother through his friend, the actress Kayije Kagame, who resembles her and who also bears the scars of her country as a legacy. He rekindles the memories of his surviving aunts, visits the graves of his ancestors, discovers sublime archives, puts the pieces of his pain back together, gradually finds and writes his place in this family, this history, this country, and leaves his mark."
(Anne Delseth - Visions du Réel)
""Didy ist überall", sagt Gael Kamilindi zu Beginn seines Films. Doch eigentlich ist da nur eine riesige Leere. Um diese zu füllen, reist Gael in Begleitung von François-Xavier Destors nach Ruanda – auf den Spuren seiner Mutter Didy, die starb, als er fünf Jahre alt war. Erschütternde Archivaufnahmen treten in einen Dialog mit den Erinnerungen der Überlebenden und zeichnen das Porträt dieser Frau. Die Trauerarbeit beginnt."
(Visions du Réel)
Sélections et distinctions
- 2024 • Visions du Réel • Nyon (Suisse) • Compétition Nationale
- 2024 • Étonnants Voyageurs - Festival international du livre et du film • Saint-Malo (France) • Sélection
- 2024 • Festival international du film d'Histoire • Pessac (France) • Compétition documentaires
- 2024 • Aux Écrans du Réel • Le Mans (France) • Films d'Ici et d'Ailleurs
- 2024 • IDFA - International Documentary Festival Amsterdam • Amsterdam (Pays-Bas) • Best of Fests
Comment avoir accès au film ?
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Édition DVD
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