Le Casino des chauvins
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Réalisé par Christophe Ferrux • Écrit par Christophe Ferrux
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France • 2000 • 52 minutes • Betacam SP • Couleur
- Réalisation :
Christophe Ferrux - Écriture :
Christophe Ferrux
- Production (structure) :
VDH Production - Vie des Hauts Production - Diffuseur :
France 3 Bourgogne-Franche-Comté - Participation :
CNC, Conseil général du Jura, Région Franche-Comté - Ayant droit :
VDH Production - Vie des Hauts Production
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Quelque part dans le Haut-Jura, à vingt-cinq kilomètres de la Suisse, dans une vieille ferme, se trouve un drôle de petit café dont l'existence, de l'extérieur, est tout à fait improbable. Le Casino c'est d'abord les habitués : bûcherons, paysans, ouvriers, patrons, jeunes ou retraités savent ce qu'ils viennent chercher : de la bonne humeur et des tournées pas chères. Le Casino c'est enfin et surtout son propriétaire : Pierre Louis Gilbert Benoît pour l'état civil, "P'tit Louis" pour tout le monde. Soixante-douze hivers et une santé qui, malgré une hygiène de vie toute particulière, ferait presque des envieux. Le P'tit Louis, c'est aussi une langue bien pendue qui s'exprime, malgré la solitude de son célibat, à la première personne du pluriel, avec ce "nous" qui lui donne l'impression que l'oncle Raymond et sa mère Marceline sont encore là. Mais le P'tit Louis est loin d'être taciturne et peut même déployer un redoutable art de la conversation.
Somewhere in the Haut-Jura, twenty-five kilometres from Switzerland, in an old farm there is a strange little café whose existence from the outside is quite improbable. Le Casino is first of all its regulars : woodmen, farmers, workmen, bosses, youngsters or pensioners know what they come here for : good humour and inexpensive drinks. The casino is above all its owner, Pierre Louis Gilbert Benoît for officials, "P’tit Louis" for everyone. Seventy-two years old and a health which, despite a rather particular style of life, people would almost envy. P’tit Louis is also a chatterbox, who, in spite of the solitude of his unmarried state, expresses himself in the first person plural, with a "we" that gives him the impression that Uncle Raymond and his mother Marceline are still there. But P’tit Louis is far from taciturn and can even demonstrate an impressive art of conversation.