John Ford et Alfred Hitchcock - Le Loup et l'Agneau

Documentaire
    Réalisé par André S. Labarthe • Écrit par André S. Labarthe
    France • 2000 • 52 minutes • 16 mm • Couleur et Noir & Blanc
  • N° ISAN :
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Résumé

Rencontre avec deux grands maîtres du cinéma américain. Deux leçons de cinéma qui en expriment toute la diversité. Magistral.

"Nous ne pouvions imaginer réputations plus opposées que celle de Ford et d'Hitchcock, ni cultures plus différentes. Le premier aurait pu être le petit-fils de Walt Whitman ou de Fennimore Cooper. Le second s'est présenté comme le descendant direct d'Edgar Poe ou de Lewis Carrol.
L'un et l'autre incarnent la maturité et la diversité du cinéma américain. C'est à cela que nous pensions en cette fin d'après-midi de septembre tandis que nous roulions à la rencontre de Ford. Que savions-nous de lui ? Ses films, bien sûr, mais aussi le bandeau sur l'œil, le cigare et son célèbre caractère de chien. Mais nous ne connaissions encore ni le lit matrimonial ni le mollet du cinéaste.
Trois jours plus tard, nous nous rendions à la Universal où Hitchcock nous attendait. Autant dire qui nous changions de planète. Si en effet nous pouvons, aujourd'hui, avec le recul, considérer les quelques minutes passées en compagnie de Ford comme une forme sauvage d'art poétique, avec Hitchcock nous accostions à un tout autre territoire : celui du discours de la méthode.
Tout avait commencé par la question bateau mais inéluctable du réalisme au cinéma. Comme à son habitude, Hitchcock s'exprimait avec précision et concision, s'assurant à chaque instant qu'il était bien compris. Nous venions donc de lui demander si, selon lui, le cinéma peut échapper au réalisme."
(André S. Labarthe)

An encounter with two great masters of American cinema. Two lessons which express all the diversity of the cinema. Masterly.
"We couldn’t have imagined reputations that were more opposed to each other than those of Ford and Hitchcock, nor cultures more different. The first could have been the grandson of Walt Whitman or Fennimore Cooper. The second seems like the direct descendent of Edgar Poe or Lewis Carrol.
Both of them embody the maturity and the diversity of the American cinema. That was what we were thinking on that late afternoon in September as we were driving to meet Ford. What did we know about him ? His films, of course, but also the patch on his eye, the cigar and his famous lousy character. But we didn’t yet know the matrimonial bed or the film-maker’s calf.
Three days later, we went to Universal where Hitchcock was waiting for us. We might as well have been going to another planet. Indeed today, with hindsight, we can consider that the few minutes spent in the company of Ford were a sort of wild form of poetic art, but with Hitchcock we landed in completely different territory : the land of lessons in method.
It all began with the hackneyed but unavoidable question about realism in the cinema. As was his wont, Hitchcock expressed himself precisely and concisely, making sure at every instant that he was being understood. We had just asked him if, in his view, the cinema can escape realism."
(André S. Labarthe)

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