Pierre Herran a été le secrétaire particulier, mais aussi l’ami de Raymond Devos pendant près de trente cinq ans. Il n’est jamais parvenu à le tutoyer. Depuis la mort du grand homme, il se consacre certes à rassembler ses textes et travaille à perpétuer une certaine mémoire du baratinage mais surtout s’évertue à mettre en avant l’état du monde quand la raison est mise en échec au point de se perdre dans les méandres de l’absurde.