"J’ai filmé la maison de ma mère et son jardin. L’ombre joue un rôle essentiel dans le mélange de solitude et de paix qui existe là. Les saisons bougent du jardin jusqu’à la maison, projetant de riches diagonales tôt le matin ou tard dans l’après-midi. Chaque ombre est un équilibre subtil d’immobilité et de mouvement et montre l’instabilité vitale de l’espace. Sa qualité intrinsèque ouvre un passage vers le subjectif. Une voix dans le film parle de la mémoire. Les murs sont des écrans à travers ...