Philip Roth a la réputation d’accorder très peu d’entretiens. Il a reçu William Karel pendant huit jours à New York et dans le Connecticut. Il en ressort douze heures d’entretiens où Philip Roth se confie comme il ne l’avait jamais fait. Comme quelqu’un qui ne craint plus rien ni personne. Cet homme est un cas dans un monde littéraire qui n’en manque pas. On le disait fini, tari. Il est plus vivant que jamais. L’extraordinaire vitalité du dernier des géants des lettres américaines est charmante ...