Après la chute de la junte militaire en Argentine, le gouvernement Alfonsin avait exigé le jugement des responsables de la répression qui a fait au moins 30 000 morts (et provoqué l'exil d'un million de personnes). Mais la loi d'obéissance a amnistié 400 accusés "parce qu'ils n'ont fait qu'obéir aux ordres". En 1987, le président Alfonsin, déstabilisé, est obligé de quitter le pouvoir. Le président Carlos Menem prône le pardon afin de jeter les bases d'un renouveau démocratique et libéral. Une ...