Animation muette de dessins d’une femme en train de se masturber : une abstraction épurée de désir et de solitude à travers un jeu formel rythmique.
Un hymne à la faiblesse humaine, une épiphanie iconoclaste quotidienne faite maison du sacré. Une réconciliation provocatrice avec l’existence au son de David Bowie.
Déclaration d’amour ludique et sensuelle à la croyance qu’un homme aimé peut être réincarné en créatures les plus diverses.
En tenue de combat, l’artiste s’attaque aux bosquets de son jardin, préparant les plantes et sa propre personne à l’arrivée du printemps.
Film de commande ironique pour la marque de bière Beck, qui réactualise le thème de l’échange archaïque des femmes dans une société patriarcale.
Emin discute du pour et du contre de la maternité et de l’absence d’enfants avec sa mère. Profondément sincère, la conversation vacille entre différentes émotions.
Les Young British Artists et leur aspirateur : un épisode du quotidien merveilleusement excentrique sur la puissance de l’imaginaire et l’art de la survie.
Une parodie du désir sexuel d’un chien qui tente de draguer Tracey Emin dans un parc.
L’artiste se penche sur le comportement typique des jeunes mères – une femme a-t-elle le droit de continuer à dormir lorsque son bébé pleure à ses côtés ?
L’artiste dédoublée s’affronte au cours d’une auto-accusation ironique et remet ainsi en cause les limites de l’autobiographie.
L’artiste s’adonne à une étrange séance de chiromancie en lisant dans les clés d’un de ses collègues (et amants ?) artiste...
Sûre d’elle, voluptueuse et dominant les hommes, l’artiste part à cheval vers le coucher de soleil sur le morceau de reggae du même nom de John Holt.
Hommage et référence au peintre Edvard Munch. Emin est nue, couchée en position fœtale sur un appontement près d’Oslo. Un cri incessant déplore ses enfants avortés.
Un CV dans le style patchwork de Tracey Emin : un inventaire qui choque, touche et fait miroiter l’espoir de temps meilleurs.
Sur la plage de la pittoresque petite ville de Margate, entre vagues et mouettes, Tracey trouve le scintillement mélancolique d’un bonheur inespéré.
L’artiste danse en pivotant sur elle-même au son de la chanson de Jim Morrison, rendant hommage au clip vidéo maison débordant de la joie d’être soi.
La mer, ses vagues et ses écumes pour une méditation à la merci de fantasmes qu’il ne s’agit pas de prendre trop au sérieux !
Une visite aux chutes du Niagara avec des artistes devient pour Tracey Emin la matière d’une réflexion sur l’amitié et sa fragilité.
À travers des images profondément nostalgiques accompagnées de "Burning Love" d’Elvis Presley, l’artiste se met en quête d’un "lui".
Avec l’aide du caméraman, Emin tourne un compte-rendu de son avortement subi en 1990. Elle part en quête de stations précédant l’incident et explique "l’effet que ça fait".