Femmes de peine, femmes de coeur

Parenthèse sensible, humaine... Lucarne ouverte sur la vie, "Femmes de peine, femmes de cœur" s'imposait presque comme une évidence pour son auteur. Auprès d'une maman devenue trop âgée pour faire face, seule, aux gestes les plus élémentaires de la vie, le cinéaste découvre l'univers des assistantes de vie en la personne de Citan, guinéenne. D'une écoute et d'une présence apaisante, la jeune femme a ainsi partagé le quotidien de Paule durant cinq années. Le fossé des générations, la différence culturelle ? Il n'en a jamais été question, au contraire : "Elles se sont découvertes peu à peu et j'étais très curieux d'observer ce rapport complice." Ainsi, au-delà d'un simple service de proximité, se dessinait quelque chose de foncièrement respectueux et humain. Instants chaleureux, moments de doute... "Femmes de peine, femmes de cœur" fait aussi la part belle à ces femmes africaines, assistante de vie de l'association "Gardes-malades 93" implantée à Saint-Denis. Étonné de n'y rencontrer que des femmes africaines, Claude Weisz a tenté de comprendre cette passion qu'elle ont pour les plus âgés d'entre nous mais aussi les difficultés rencontrées