Irlande : fin de partie - 1. Des bombes et des urnes (1981-1990) - 2. Pourparlers avec les terroristes (1990-1993) - 3. Du silence des armes (1994-1996) - 4. Rendre les armes (1996-2000)

Ce documentaire majeur, réalisé pour BBC2, retrace le processus de paix en Irlande du Nord de 1981 à nos jours avec, à l'appui, les témoignages inédits et les révélations de ses acteurs clés, hommes politiques et chefs paramilitaires. Les principales étapes sont racontées directement et ouvertement par ceux qui ont contribué à transformer le paysage politique de l'Irlande du Nord. Le documentaire suit pas à pas les négociations épineuses, les épisodes tortueux, les reculs et les avancées qui vont finalement conduire, en avril 1998, à l'accord dit "du Vendredi saint" ("Good Friday Agreement") par lequel l'IRA s'engage à rendre les armes et qui dote l'Irlande du Nord d'un gouvernement décentralisé.

Première partie : Des bombes et des urnes : Une bombe posée à Brighton par l'IRA manque de tuer Margaret Thatcher, et le Premier ministre irlandais Garret Fitzgerald persuade la Dame de fer de laisser la République d'Irlande participer à la gestion des affaires de l'Irlande du Nord.

Deuxième partie : Pourparlers avec les terroristes (1990-1993) : Les contacts secrets de John Major avec l'IRA. En novembre 1990, John Major devient Premier ministre et en février 1991, Downing Street est attaqué au mortier par l'IRA. Officiellement, le gouvernement britannique refuse de discuter avec des terroristes jusqu'à l'arrêt des violences. Mais dans le secret le plus total, des pourparlers ont lieu. Parallèlement, John Hume et Gerry Adams se rencontrent en privé pour discuter d'un projet de déclaration commune aux gouvernements anglais et irlandais.

Troisième partie : Du silence des armes (1994-1996) : Bill Clinton accorde un visa à Gerry Adams, une décision qui déclenche le processus qui amènera finalement l'IRA au cessez-le-feu.

Quatrième partie : Rendre les armes (1996-2000) : Tony Blair contribue à négocier l'accord du "Good Friday". Mais le compromis de dernière minute se révèle une bombe à retardement...