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Résumé

De passage à Brest, un jeune marin achète au marché un collier pour sa fiancée Marie-Jeanne qui l'attend à l'île de Sein. Malgré un fort vent qui se lève, il embarque avec ses camarades sur La Fleur-de-Lisieux, les marins sénans étant bien décidés à passer le dimanche auprès de leurs familles. Mais c'est une forte tempête qui s'abat sur la mer d'Iroise. Pendant trois semaines, l'île de Sein est isolée, aucun navire ne pouvant prendre la mer. Lorsque la tempête se calme, les Sénans n'ont plus qu'à faire le deuil des marins de La Fleur-de-Lisieux...

... Où commencer ? Sein contient les éléments, tous les éléments d’un film magnifique. Mor'Vran n’est que l’esquisse de ce film qui sera fait certainement. Mais je ne crois pas que ce soit moi. On ne peut aimer deux fois ni recomprendre.
(Jean Epstein)

"À compter de 1929, après l'expérience de Finis Terrae et en pleine crise économique du monde occidental, Jean Epstein semble tourner délibérément le dos à ses précédentes expérimentations en studio et s'oriente vers un cinéma entier, consacré à la mer et aux pêcheurs de Bretagne, qui deviendront ses principaux interprètes. Mor'vran est la première confrontation d'Epstein au parlant : si le film est encore silencieux (pas de dialogues), une partition est commandée en postproduction à Alexis Archangelsky, qui travailla à partir de folklore breton. La musique est enregistrée sur disque 33 tours en utilisant le procédé Synchronista, soit la diffusion synchronisée lors de la projection publique du film. Mor'vran est projeté en mars 1930 pour la première fois au théâtre du Vieux-Colombier (salle dirigée par Jean Tedesco et équipée du procédé Synchronista), entre les Études sur Paris d'André Sauvage et une série d'épisodes de Laurel et Hardy. Le programme précise que ce film, produit par la Compagnie Universelle Cinématographique, est une commande du Vieux-Colombier."
(Émilie Cauquy)

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