Hollywood sur Nil

Titre anglais : Hollywood On Nile
Documentaire
    Réalisé par Saïda Boukhemal • Écrit par Saïda Boukhemal
    France • 2003 • 52 minutes • Couleur et Noir & Blanc
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

"Dans les années 1950, le cinéma égyptien, avec ses comédies musicales telles Viens saluer (1950) de Helmi Rafla ou Le Chant de la fidélité (1955) d’Ibrahim Emara, rayonne sur le monde arabe. Passant par Le Caire, Alger, Marseille et Paris, Saïda Boukhemal recueille le témoignage des protagonistes de cet âge d’or – le cinéaste Youssef Chahine en tête – et celui de spectateurs nostalgiques.
La Rose blanche (1933) de Mohamed Karim est la première comédie musicale égyptienne. Son succès est si grand que le genre devient prépondérant et se codifie. Comme le souligne Boudjemâa Karèche, directeur de la cinémathèque algérienne, et comme le montrent de nombreux extraits de films, il s’agit souvent d'un même canevas : un amoureux poursuit de ses assiduités une danseuse distante et insensible, vêtue de soie et de mousseline liserée d’or. Yves Thoraval, historien du cinéma, analyse le rôle dominant des studios égyptiens MISR à cette époque, modèle pour les pays voisins, et dont les productions permettent l’unification du monde arabe. Mais la société égyptienne s’occidentalise et cette cinématographie se démode. Symbolique en cela, ce plan où l’on voit le Nil couler entre les buildings cairotes et le visage de Tom Cruise remplacer celui de Farid El-Attrache sur les écrans publicitaires. Aujourd'hui, l’enjeu est d’assumer l’influence américaine et de trouver de nouvelles formes."
(Teddy Lussi)

Hollywood On Nile offers an overview of Egyptian musical films produced from 1940 to 1960 and distributed throughout the Arab world. Through these extracts from films of song and dance of the past, this documentary invites the viewer to discover this other cinematographic continent.
It initially gives its distant audience a look at these films through the eyes of the artists who took part in them. On a different level, the memory of a wide Mediterranean public, from Cairo to Paris, via Algiers and Marseille, represents another dimension of these musical films. Further illumination, this time scholarly, is provided by film historians.
And lastly, the film is imbued with music, to pay homage to the musical dimension that is omnipresent in these films.

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