Z comme Zemour
-
Réalisé par Henry-Claude de La Casinière • Écrit par Henry-Claude de La Casinière
-
France • 2002 • 58 minutes • Beta numérique • Couleur et Noir & Blanc
- Réalisation :
Henry-Claude de La Casinière - Écriture :
Henry-Claude de La Casinière
- Production (structure) :
ADR Productions - Coproduction :
INA - Institut National de l'Audiovisuel - Diffuseur :
Canal+ - Participation :
CNC - Ayant droit :
ADR Productions
- N° ISAN :
ISAN 0000-0001-9B1A-0000-9-0000-0000-A
Résumé
Si la police et les spécialistes du grand banditisme les connaissaient depuis plusieurs années, les Français n’ont découvert leur nom qu’en février 1975, à la suite d’une fusillade dans un bar parisien, "Le Thélème". Ce jour-là, les policiers avaient décidé de "se faire" les Zemour, une bande de voyous d’origine juive venue d’Afrique du Nord.
L’arrestation avait tourné au règlement de compte. William, le chef de famille, était resté sur le carreau en compagnie d’un de ses complices. Au-delà de la polémique toujours suscitée par cette affaire, le public avait appris par les médias que les Zemour, "les derniers seigneurs de la pègre parisienne", tenaient depuis de longues années, le haut du pavé de la voyoucratie dans la capitale au cours d’une saga jalonnée d’une quarantaine d’assassinats.
C’est cette saga qui est racontée ici à travers la vie de William, Edgar et Gilbert Zemour qui ont finalement péri sous les balles policières ou celles de leurs adversaires. Cette histoire est aussi celle d’une époque qui débute dans les années 60, à la fin de la guerre d’Algérie, au moment où le milieu corse "tient" les jeux, et qui s’achève en juillet 1983, à la mort du dernier des frères, Gilbert. Au moment où le Milieu traditionnel français a définitivement éclaté, les jeux, le proxénétisme, la drogue ou les boîtes de nuit passent dans d’autres mains moins identifiables.
Outre le témoignage de Roger Le Taillanter, ex-patron de la brigade mondaine, qui sert de fil rouge au récit, ceux de ses confrères Marcel Leclerc et Robert Broussard, chefs de la brigade anti-gang, nous avons retrouvé de nombreux témoins proches des Zemour, à commencer par le propre fils de Gilbert qui donne un éclairage plus humain à cette violente aventure.
Although the police and the specialists of organised crime had known them for several years, the French people only discovered their name in February 1975, following a shoot-out in a Paris bar, "Le Thélème". That day, the police had decided to "go for" the Zemours, a gang of hoodlums of Jewish origin who had come from North Africa.
The arrest turned into a settling of scores. William, the head of the family, was killed along with one of his accomplices. Beyond the polemic that is always raised by this case, the public had learned from the media that the Zemours, "the last of the lords of the Paris underworld", had long dominated the scene among the capital’s hoodlums in the course of a saga punctuated by around forty assassinations.
This is the saga that we wanted to relate through the life of William, Edgar and Gilbert Zemour who finally perished by the bullets of the police or their adversaries. This story is also the story of a period which began in the 1960s at the end of the war in Algeria, at a time when the Corsican underworld "ruled" gambling, and which ended in July 1983 with the death of the last of the brothers, Gilbert. At the time when the traditional French underworld collapsed once and for all, gambling, procuring, drugs or night clubs passed into other less identifiable hands.
Apart from the testimony of Roger Le Taillanter, ex-boss of the vice squad, which runs like a thread through the tale, there are the testimonies of his colleagues Marcel Leclerc and Robert Broussard, heads of the anti-gang squad ; we also found many witnesses who were close to the Zemours, starting with Gilbert’s own son who sheds a more human light on this violent adventure.
Comment avoir accès au film ?
-
Édition DVD
- Il n'existe pas d'édition DVD à notre connaissance
-
Accès VOD
- Il n'existe pas d'accès en VOD à notre connaissance
- Diffusion non commerciale / Consultation