Les Hommes de l'ombre de Milosevic
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Réalisé par Gonzalo Arijòn, Marie-Claude Vogric • Écrit par Gonzalo Arijòn, Marie-Claude Vogric
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France • 2002 • 55 minutes • Couleur
- Réalisation :
Gonzalo Arijòn, Marie-Claude Vogric - Écriture :
Gonzalo Arijòn, Marie-Claude Vogric
- Production (structure) :
Mano a Mano - Diffuseur :
France 3 - Ayant droit :
Mano a Mano
- N° ISAN :
ISAN 0000-0001-899B-0000-4-0000-0000-P
Résumé
Ce film sur le système de pouvoir criminel mis en place par Milosevic est aussi intéressant par les questions qu'il suscite que par les éléments de réponse accablants qu'il propose. Comment aborder ce sujet si complexe, dont le principal protagoniste comparait devant le tribunal de La Haye, comment décrypter les images manipulatrices, comment faire le tri entre vérités et mensonges, comment porter un regard honnête, juste sur une réalité politique si proche et qui met en question tout un peuple ? Les auteurs ont fait le choix éthique de donner la parole aux Serbes eux mêmes et de se concentrer sur les archives de la Radio télévision serbe, de Studio B et B92. Ne sont-ils pas les mieux à même de comprendre, de témoigner, de juger ? Quel est le pouvoir de ces images pour être à ce point censurées, ou au contraire surexploitées par les pouvoirs en place ? Comment réaliser un film d'investigation sur Milosevic et ses sbires quand les preuves concernant les responsabilités (écrites ou en images) sont rares, quand les assassinats des principaux acteurs ou témoins se multiplient (près de 300 en 5 ans), quand la confiance de tout un pays est rompue
This film about the criminal power system set up by Milosevic is as interesting for the questions it raises as for the damning elements of answer it proposes. How can we approach this subject which is so complex, the main protagonist of which is appearing before the court in The Hague, how can we interpret the manipulative pictures, how can we sift through truth and lies, look honestly and fairly on such a close political reality which calls into question a whole people ? The authors made the ethical choice of letting the Serbs themselves speak and concentrating on the archives of the Serbian radio and television, of Studio B and B92. Aren’t they in the best position to understand, testify, judge ? What is the power of these pictures that they are so censored, or on the contrary over-exploited by the current authorities ? How can we make an investigative film about Milosevic and his henchmen when the evidence of responsibility (written or in pictures) is scarce, when the assassinations of the main actors or witnesses are increasing (almost 300 in 5 years), when the trust of a whole country is broken
Collection
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