La Fuite malgache

Documentaire
    Réalisé par Didier Mauro • Écrit par Emeline Raholiarisoa, Didier Mauro
    France • 2003 • 52 minutes • DV Cam • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Devant le lagon, à Anakao, Emeline habite chez son amie Perline que l'on appelle Madame Coco. Là, l'ambiance ressemble fort à celle du relais de "Bagdad Café". Emeline accompagne les femmes du village puiser de l'eau, et s'entretient avec le Muet. Puis, elle traverse le lagon avec les pêcheurs dans leur pirogue, et tente de rejoindre Milan sur l'Ile de Noisy Vé. Finalement, de retour au port de Toliara, elle découvre dans le tiroir d'un motel, le "Carnet" de Milan. Un film dans le film commence. Il nous mène sur les pistes de latérite jusqu'à Taolanaro, via Betioky, Ejeda, Ampaniht, Tsihombe, Betanty, Ambovombe... Vers le "bout du monde", l'extrême sud malgache.
Dans son "Carnet", Milan relate son parcours vers l'extrême Sud-Est, jusqu'au port de Taolanaro, au bout du monde. Et Emeline découvre que Milan se croit poursuivi, qu'il fuit, qu'il "sauve sa peau", et qu'il a tout quitté pour tenter une "nouvelle vie".
Au terme de sa lecture du "Carnet" de Milan, Emeline reprend sa recherche. Elle consulte d'abord son père, l'artiste paysan célèbre, Ramilison, puis son amie Jozy, possédée du Tromba, et finalement revient évoquer les ancêtres devant l'océan.
Le parcours d'Emeline et celui de Milan traversent des paysages magnifiques (lagon, forêt tropicale humide, bush, savane, etc.). Sur le plan environnemental, la faune et la flore endémiques sont omniprésentes (notamment avec les lémuriens Maki et Sifika, les tortues Sokatra, les oiseaux Paille en queue).
La culture est présente par les danses antandroy, l'art funéraire, l'opéra Hira Gasy. Sur le plan social, une approche atypique des réalités malgaches s'esquissent, tant en ce qui concerne la contestation de la notion d'"ethnie", que les problèmes de la sécheresse ou de l'eau que de l'ambivalence des effets du tourisme.

In front of the lagoon, in Anakao, Emeline lives at her friend Perline’s place known as Lady Coco. Here, the atmosphere is very similar to the film “Bagdad Café.” Emeline goes with the women of the village to draw water, and talks with the Mude. Then, she crosses the lagoon with the fishermen in their pirogues, and tries to join Milan on the Island of Noisy Vé. Eventually, back to the port of Toliara, she discovers in a drawer of a motel, Milan’s “diary.” A film within the film begins. It takes us to the extreme Southeast, to the port of Taolanaro, via Betioky, Ejeda, Ampaniht, Tsihombe, Betanty, Ambovombe... up to “the end of the world,” at the very South of Madagascar.
In his diary, Milan tells his journey to the extreme Southeast, to the port of Taolanaro, at the end of the world. And Emeline discovers that Milan thinks he is chased, that he runs away, that he “saves his life,” and has left everything to start a “new life.”
After reading Milan’s diary, Emeline starts searching. She first asks her father, the well-known farmer artist, Ramilison, then her friend Jozy, possessed by Tromba, and eventually comes back in front of the Ocean to talk about the ancestors.
Emeline’s and Milan’s journey cross magnificent landscapes (lagoon, Rainforest, bush, savannah, etc.). On environmental level, endemic fauna and flora are omnipresent (in particular Maki and Sifiaka lemurs, Sokatra turtles, bird. Culture is present through Antandroy dances, funeral art, and Hira Opera. On a social level, an unusual approach of the Madagascan realities is drawn, such as the contestation of the notion of "Ethnic group," dryness or water issues, ambivalence of the effect of tourism.

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